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LE CORPS DÉCOUVERT

DU 27 MARS AU 15 JUILLET 2012

70 artistes du monde arabe donnent une image du corps très éloignée des clichés

Huguette Caland, Self Portrait I, huile sur toile, 1973, 119,38 x 119,38 cm.
Photo : DR.

 

INSTITUT DU MONDE ARABE

1, rue des Fossés-Saint-Bernard - 75005 Paris

INFORMATIONS :

• Tél. 0140513838
http://www.imarabe.org

HORAIRES :

• Du mardi au jeudi de 10h à 18h,
• Vendredi de 10h à 21h30
• Week-end, jours fériés de 10h à 19h.

PRIX D’ENTRÉE :

• Tarif plein : 10,50 €.
• Tarif réduit : 8,50 € (enseignants, groupes), 6,50 € (- 26 ans/RSA).
• IMA Pass : 13 € (plein), 11 € (réduit), 9 € (- 26 ans/RSA) : billet couplé musée & expositions
• Visite conférence : + 4 € à 15h sauf lundi


Dans le cadre de son vingt-cinquième anniversaire, notamment marqué par la réouverture du musée totalement repensé, l’Institut du Monde arabe présente une grande exposition d’art moderne et contemporain sur le thème de la représentation du corps et du nu dans les arts visuels arabes.


Georges Corm, Femme assise sur un lit, huile sur panneau, 1920. 34x34 cm Photo. : D.R.

L’émergence du sujet-corps

Avec ce thème ample, complexe et fondamental à la fois, l’IMA convie le public à découvrir tout un siècle de peinture arabe ou, plus exactement, de pratique des arts plastiques. Si autrefois peu de créateurs arabes faisaient choix de placer la représentation du corps dénudé au centre de leur œuvre, on constate, depuis quelque vingt ou trente ans – depuis que la scène artistique internationale s’est mondialisée –, une propension de ces derniers à s’emparer du sujet-corps.


Dissiper les clichés

Révélant tout un pan méconnu d’une iconographie finalement très riche, cette exposition se propose de dissiper certaines idées toutes faites relatives au monde arabe, sans doute aussi tenaces et erronées que les clichés d’il y a un siècle. Les premières œuvres remontent, en effet, à la fin du XIXe siècle, époque à partir de laquelle de jeunes peintres arabes, Libanais ou Egyptiens le plus souvent, entreprennent ce « grand tour » qui les mène en Italie et en France, parfois même, en Espagne et en Angleterre, et au cours duquel ils s’initient et se perfectionnent d’ateliers en ateliers, aux arcanes des beaux arts.


Mehdi-Georges Lahlou, Mouvement décomposé, 2010, C-print sur dibond, 85x138 cm Courtesy galerie Dix9 et Mehdi-Georges Lahlou

De la souffrance au désir

Cette exposition a pour ambition de dégager les contours, s’ils existent, d’une vision ou d’une appréhension arabe du corps, en rassemblant soixante-dix artistes et une large sélection d’œuvres et de médiums dans un parcours où se succèdent une série d’entrées thématiques en liaison directe avec le corps : éloge du corps, la beauté, le corps souffrant, le corps porteur de mémoires, la transe, le désir...