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LE CARNAVAL À PARIS

DU 15 NOVEMBRE 2012 AU 17 FÉVRIER 2013


L’exposition invite à revivre un temps fort de la vie parisienne au temps de Balzac

Gavarni Carnaval<:i> © Maison de Balzac / Roger-Viollet

 

MAISON DE BALZAC

47 rue Raynouard
75016 PARIS

INFORMATIONS :

• Tél.: 0033 (1) 55 74 41 80
• Site: http://www.balzac.paris.fr
• Fax: 0033 (1) 45 25 19 22
• E-mail : candice.brunerie@paris.fr

HORAIRES ET JOURS D'OUVERTURE :

De 10h à 18h, du mardi au dimanche

PRIX D'ENTRÉE :

Entrée libre

CONTACTS :

•  Candice BRUNERIE
Tél.: 0033 (1) 55 74 41 80

C’est cette période de dérèglement à la fois poétique, grotesque, exubérante et passionnée, que présente la Maison de Balzac avec plus de soixante œuvres exceptionnelles dues au trait incisif de Benjamin, Daumier, Gavarni ou Maurisset. Et pour commenter ces réalisations aussi caustiques que gracieuses, la Maison de Balzac convoque les meilleures plumes de l’époque  : Balzac, Théodore de Banville, Théophile Gautier, les frères Goncourt ou Charles Philipon dont les écrits accompagnent le parcours. La « promenade du bœuf gras » donne le signal des réjouissances. La plupart des Parisiens se réunissent sur les boulevards et les quais pour participer au cortège précédé par le plus gros bœuf de Normandie.


L’élégant crayon de Gavarni a immortalisé, dans de fraîches couleurs, ces masques qui ont inspiré tant de récits : qui se cache sous un loup ? Une charmante héritière, quelque grand-mère ayant gardé une jolie ligne ou sa propre tante ? Pierrot, Arlequin ou Polichinelle côtoient tritons, ours, caciques, turcs, troubadours, duchesses, laitières ou batelières du Danube ! 


Les artistes évoquent le souper, cette institution carnavalesque qui détrône le déjeuner comme le dîner. On se retrouve dans les villages entourant Paris, où le vin est moins cher, pour s’enivrer. Plus feutrée est l’ambiance au Véfour ou chez Véry, restaurants célèbres pour l’excellence de leur cuisine, leurs tarifs élevés et leurs cabinets privés, objets de nombreux fantasmes. 


 Les bals publics ont marqué les esprits, et le chef d’orchestre Napoléon Musard, « maître suprême de la musique échevelée » atteint à une véritable gloire. Il se surpasse dans le galop, danse qui clôture le bal, et utilise jusqu’au canon pour développer l’enthousiasme et la bonne humeur. Comparé à une charge de cavalerie, le galop est l’une de ces nouvelles danses « frénétiques » comme la polka, le cancan, la cachucha ou « chahut-chat », qui mettent en avant la souplesse et les qualités physiques des danseurs et des danseuses.