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DAVID WITTIG / ROBERT OVERWEG
EVERY ANGEL IS TERRIFYING

DU 1 FÉVRIER AU 8 MARS 2014


L'exposition aborde la thématique de la réalité à l'épreuve des nouvelles technologies.


David Wittig, Hélicoptère AH-64 Apache, Identified Flying Object, tirage encres pigmentaires sur papier Hannemüble bright white 150x100 cm, édition de 5

De la conquête du ciel au début du siècle dernier, en passant par le transport de masse, jusqu’au 11 septembre 2001, notre vision de l’aviation a changé. C’est ce rapport prophétique et apocalyptique que David Wittig explore, avec ses photographies aéronautiques. Il transforme le rêve d’Icare en menace.


Photographe des mondes virtuels, s’arrêtant aux erreurs de graphisme, aux fins de jeu, Robert Overweg dissèque ce qui l’entoure à la manière d’un photojournaliste. Il révèle la familiarité de ces environnements et transforme les défaillances techniques en mises en abîme de notre humanité.


 Démarche artistique


• David Wittig


Pendant des dizaines de milliers d'années, les hommes ont rêvé de pouvoir transcender leurs limites, et de voler dans les airs à l'image des oiseaux et des dieux.


Depuis plus d'un siècle -et avec les progrès de l'aéronautique- ce rêve est devenu réalité : 80.000 avions décollent chaque jour dans le monde. Ce qui tenait du miracle s'est aujourd'hui banalisé jusqu'à devenir un moyen de transport comme un autre.


Cependant, tout le monde a en tête des images de la guerre du Vietnam, des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, du 11 septembre. Ce qui tenait du rêve est aussi devenu «un cauchemar, une sorte d'incarnation des Cavaliers de l'Apocalypse. Mes images cherchent à révéler ce symbolisme caché de l'avion, ou peut-être rappeler ce que nous savions tous inconsciemment», précise David Wittig. Les avions apparaissent de biais, incomplets. Ils créent la malaise, alors qu'ils flottent dans le vide «et pourtant ces images nous donnent à voir la beauté de leur conception».


• Robert Overweg


Robert Overweg, Néerlandais, photographie depuis dix ans les mondes virtuels des jeux vidéo. Ces environnements sont pour lui une extension directe de son monde physique, et révèlent un nouvel espace public dans notre société contemporaine.


S’arrêtant aux erreurs de graphisme, aux fins de jeu, il dissèque ce qui l’entoure à la manière d’un photojournaliste.


Ses photographies attirent notre attention sur les endroits inhabituels, déshumanisés, chaotiques, mais qui nous apparaissent, comme étrangement familiers. Ces mondes virtuels sont issus de jeux vidéo, comme «Left 4 Dead 2» ou «Grand Theft Auto 4». Dans sa série «Glitch», Robert Overweg, a tenté de capturer ce qu’un concepteur de jeux vidéos redoute le plus : un bug. Les brèves apparitions d’erreurs de programme dans un environnement virtuel, sont autant de bugs, d’imperfections créés par l’homme.


Au lieu de relancer le programme, d’éviter ces failles du système, comme la plupart des joueurs, Robert Overweg, les explore à fond et y trouve de la beauté. Il en réalise quelques «clichés» en réalisant une capture d’écran :« je veux regarder derrière ces façades virtuelles, pour mieux les montrer à tout le monde».


GALERIE RIVIERE FAIVELEY 70 rue Notre Dame de Nazareth
75003 PARIS
INFORMATIONS : • Tél.: 33 6 63 03 95 15
• Site: http://www.galerierivierefaiveley.com
• E-mail : sophie.s.riviere@gmail.com

HORAIRES ET JOURS D'OUVERTURE : Du mardi au samedi de 11h à 19h
PRIX D'ENTRÉE : Entrée libre
CONTACTS : • Sophie Rivière Tél.: 33 6 63 03 95 15
sophie.s.riviere@gmail.com
• Benoît Faiveley Tél.: 33 6 88 41 82 06
benoit.faiveley@gmail.com