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DE GIOTTO À CARAVAGE
LES PASSIONS DE ROBERTO LONGHI

Jusqu'au 20 juillet 2015

Une personnalité majeure de l’histoire de l’art italien

Michelangelo Merisi dit Caravage, Garçon mordu par un lézard, 1594, huile sur toile, 65,8x52,3 cm. © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi.

 

MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ

158, boulevard Haussmann
75008 PARIS

INFORMATIONS

• Tél : 01 45 62 11 59
• Site : www.musee-jacquemart-andre.com

HORAIRES

• Tous les jours, de 10h à 18h.
• Nocturne le lundi jusqu'à 20h30.

PRIX D'ENTRÉE

• Plein tarif : 12 €
• Tarif réduit : 10 €
• Gratuit pour les moins de 7 ans, les visiteurs handicapés, les membres et le personnel de l'Institut de France.

COMMISSARIAT

• Commissaire générale : Mina Gregori
• Commissaire générale adjointe : Maria Cristina Bandera
• Commissaire : Nicolas Sainte Fare Garnot

CONTACTS PRESSE

Claudine Colin Communication
Dereen O'Sullivan
• Tél : 01 42 72 60 01
• E-mail : dereen@claudinecolin.com


L’exposition présente les grands noms de la peinture italienne, du XIVe au XVIIe siècle, redécouverts par Roberto Longhi (1889/1890-1970). De Giotto à Caravage, en passant par Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera : autant d’artistes de premier plan qui sont ainsi mis en lumière. Aux œuvres issues de la Fondation Roberto Longhi, présentées pour la première fois en France, répondent les œuvres prêtées par les plus grands musées français et italiens.


Mattia Preti, Concert avec trois figures, peu après 1630, huile sur toile, 103x140 cm. © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi

Sous le signe de Caravage

L’exposition s’ouvre sur une section consacrée aux œuvres de Caravage dont le célèbre Garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi (Florence). Artiste emblématique pour lequel Roberto Longhi s’est passionné, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle en passant d’une peinture naturaliste à une peinture plus inspirée, marquée par le clair-obscur. Autour du Garçon mordu par un lézard, deux autres œuvres de Caravage sont exceptionnellement réunies : Le Couronnement d’épines de la Collezione Banca Popolare di Vicenza et L’Amour endormi de la Galleria Palatina (Florence).


Giotto di Bondone, Saint Laurent, années 1320, tempera et or sur bois, 120x54,3 cm. © Institut de France, abbaye royale de Chaalis, Fontaine-Chaalis/Studio Sébert photographes.

… et des caravagesques

Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l’exposition met en regard les œuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l’influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, à Rome d’abord, puis dans toute l’Europe. Carlo Saraceni (vers 1579–1620) et Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ont contribué à populariser les thèmes travaillés par Caravage – figures du Christ, scènes bibliques, etc. – et à les diffuser. Deux générations reprendront ces thèmes à leur compte : Jusepe Ribera (1591-1652) à travers ses apôtres saisissants, Matthias Stomer (1600–1652) ou encore Mattia Preti (1613–1699), dont est présenté le Concert.


… mais aussi des primitifs

Au cours de ses recherches, Roberto Longhi s’est également intéressé aux primitifs, ces artistes rénovateurs du début du XIVe siècle (Giotto), et aussi aux artistes italiens du XVe siècle à l’origine de la peinture moderne (Masaccio, Masolino, Piero della Francesca). Une série de chefs-d’œuvre ont été prêtés pour cette exposition par la Galerie des Offices et la Galleria Palatina à Florence, les Musées du Vatican et les Gallerie dell’Accademia à Venise. L’exposition retrace ainsi quelques-uns des moments clés de l’art italien et souligne l’influence durable exercée par Roberto Longhi aussi bien sur les historiens de l’art que sur les intellectuels en général, de Giorgio Bassani à Pasolini.


PUBLICATIONS

• Catalogue De Giotto à Caravage, les passions de Roberto Longhi, Culturespaces/Fonds Mercator, 192 p., 44,95 €
• Le Journal de l'expo, Beaux Arts Magazine, 16 p., 5 €