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GIOTTO, L’ITALIA

Du 2 septembre 2015 au 10 janvier 2016

Un grand événement au Palazzo Reale pour conclure Expo 2015

Polyptyque Baroncelli (détail). Vers 1330, tempera sur panneau.
Florence, basilique de Santa Croce.
Propriété Fondo Edifici di Culto del Ministero dell’Interno.
Archivio fotografico dell’Opera di Santa Croce.

 

PALAZZO REALE

Piazza Duomo 12 – Milan

INFORMATIONS :

• Tél. +39 (0)292800821
• Site : www.mostragiottoitalia.it

HORAIRES :

• Lundi, de 14h30 à 19h30
• Mardi, mercredi, vendredi et dimanche, de 9h30 à 19h30
• Jeudi et samedi, de 9h30 à 22h30

TARIFS :

• Tarif normal : 12 €
• Tarif réduit : 10 €
• Entrée gratuite : moins de 6 ans
• Billet famille : 16 €

COMMISSARIAT :

Serena Romano et Pietro Petraroia

CONTACTS PRESSE :

• Ilaria Maggi +39 (0)271046250
imaggi@mondadori.it
• Monica Brognoli +39 (0)271046456
brognoli@mondadori.it
• Mairie de Milan : Elena Conenna elenamaria.conenna@comune.milano.it


L’exposition est un volet essentiel du programme « Expos dans la ville », qui rythme la vie culturelle de Milan pendant la durée de l’Exposition universelle. Son accrochage est tout à fait légitime dans les murs du Palazzo Reale : celui-ci englobe en effet des parties de l’ancien palais d’Azzone Visconti, où Giotto, à la fin de sa vie, peignit deux cycles de peintures murales, aujourd’hui perdues.


Polyptyque Stefaneschi (détail). IIe décennie du XIVe siècle. Tempera sur panneau, Vatican, Musei Vaticani. © Governatorato dello Stato della Città del Vaticano - Direzione dei Musei.

L’alter ego de Dante

L’exposition a été conçue comme un vaste projet de valorisation des lieux d’Italie où Giotto (vers 1267-1337) a travaillé. Elle veut donner aux visiteurs d’Expo 2015 la possibilité d’admirer les chefs-d’œuvre de l’artiste fondateur d’une nouvelle peinture, que l’on peut qualifier d’italienne : l’alter ego, dans les arts plastiques, de Dante. Le titre Giotto, l’Italia, entend souligner le rôle majeur du peintre florentin – qui fut sollicité par des cardinaux, des ordres religieux, des banquiers, le roi de Naples et le seigneur de Milan - en de nombreux lieux et villes de la péninsule. Giotto, où qu’il se soit trouvé, a eu la capacité d’attirer les écoles et les artistes locaux vers son style révolutionnaire, changeant de façon définitive le cours de l’art figuratif italien.


Un itinéraire italien

L’exposition présente 14 œuvres, essentiellement sur panneau. C’est une séquence de chefs-d’œuvre absolus, jamais rassemblés dans une rétrospective. Chacun a une provenance clairement établie et l’ensemble permet de visualiser le trajet de Giotto à travers l’Italie de son temps, en près de quarante ans d’une extraordinaire activité créatrice. On traverse d’abord les salles dédiées aux œuvres de jeunesse : le fragment de la Vierge en majesté de Borgo San Lorenzo et la Madone de San Giorgio alla Costa documentent le moment où Giotto, à ses débuts, est actif entre Florence et Assise. Vient ensuite le noyau de la Badia fiorentina, avec le retable du maître-autel, autour duquel sont reconstitués quelques fragments de la décoration à fresque qui entourait l’autel.


Dieu le Père en trône (détail). Vers 1303-1305. Tempera sur panneau. Padoue, Musei Civici di Padova. Su gentile concessione del Comune di Padova - Assessorato Cultura Turismo e Innovazione

Retrouvailles pour le retable Baroncelli

Le panneau avec Dieu le Père en majesté provient de la chapelle des Scrovegni et porte témoignage de la période padouane du peintre. Est ensuite présenté l’extraordinaire ensemble qui débute avec le retable destiné à l’ancienne cathédrale florentine de Santa Reparata et qui trouve son point d’aboutissement dans le polyptyque Stefaneschi, chef-d’œuvre réalisé pour le maître-autel de la basilique Saint-Pierre au Vatican. Le parcours se conclut avec les peintures de la phase finale de la carrière, qui précèdent de peu les œuvres milanaises du palais d’Azzone Visconti. Il s’agit d’une part du retable de Bologne que Giotto peignit dans le cadre du projet de retour en Italie de la cour pontificale, alors en Avignon ; d’autre part, du polyptyque Baroncelli, de la chapelle du même nom dans la basilique Santa Croce de Florence. Dans le cadre de l’exposition, celui-ci est exceptionnellement rapproché de sa cimaise représentant Dieu le Père, conservée au musée de San Diego en Californie.


CATALOGUE

Giotto, l’Italia, sous la direction de Serena Romano et Pietro Petraroia, Electa, 208 p., 150 ill., 35 € (32 € à l’exposition).