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LE LANGAGE DE LA BEAUTÉ CHEZ LES MAYAS

DU 12 AVRIL AU 7 AOÛT 2016

En cette année culturelle croisée Allemagne-Mexique, une sélection de pièces majeures de l’art maya

Encensoir, Postclassique tardif, 1250-1530, Mayapán, Yucatán, céramique.
© INAH. Museo Regional de Antropología, Palacio Cantón, Mérida, Yucatán.

 

MARTIN-GROPIUS-BAU

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Les Mayas sont l'une des cultures les plus anciennes du monde. Réunissant près de 300 œuvres d'art, y compris de nombreux trésors nationaux mexicains, l’exposition décrypte les aspects fondamentaux de l'art préhispanique, notamment l’importance accordée au corps. Les Mayas exposent leur vision du monde aussi bien dans leur vie quotidienne que dans leurs splendides édifices et œuvres d'art. Ils décrivent leur relation avec les dieux, leur existence quotidienne, leur littérature, leur astronomie, leur musique et leurs danses. Ce qui domine souvent dans ces œuvres est une notion idéalisée de l'humanité, s’exprimant dans des canons particuliers de beauté et donnant à l’homme une place précise dans le cosmos.


Agir sur le corps

Dans la péninsule du Yucatán, dans le golfe du Mexique, entre 500 av. J.-C. et 1500 apr. J.-C., les Mayas ont créé parmi les plus hautes expressions de l’art universel. Avec leurs bas-reliefs, leurs bustes, leurs figurines de pierre ou d'argile, ils étaient largement en avance sur toutes les cultures de leur temps. La religion imprégnait leur univers. Afin d’apaiser les dieux, ils se soumettaient à divers rites, dans lesquels le culte du corps occupait une position centrale, comme cela est démontré par de nombreux objets. Pour atteindre leur idéal de beauté, ils utilisaient leur corps comme une «toile» en modifiant leur apparence physique par différents moyens. Cela incluait aussi bien des pratiques quotidiennes portant sur la coiffure et la couleur de la peau que des bijoux « dentaires », des cicatrices, des tatouages voire la modification de la forme du corps : ce changement d'apparence irréversible définissait leur identité culturelle et leur appartenance sociale.


Un monde de forces complémentaires

L’habit indique le statut social d'une personne. La majorité de la population s’habillait simplement : les femmes portaient le huipil, une sorte de tunique, et les hommes un pagne. Les nobles étaient élégamment vêtus avec des habits et des accessoires ouvragés tels que ceintures, colliers, couvre-chefs, et des ornements faciaux sertis de pierres précieuses et de plumes, comme on le voit dans un certain nombre d’objets. Les Mayas considéraient les différences entre les royaumes humain et animal dans le cadre d’une vision du monde basée sur des valeurs complémentaires : la vie et la mort, l'homme et la nature, l’homme et l’animal. Ils pensaient que les animaux possédaient des pouvoirs surnaturels et qu’ils pouvaient parler et penser. Les régnants renforçaient leur pouvoir en s’attribuant des capacités spéciales, qui leur permettaient de quitter leur corps pendant la nuit et de se déplacer librement sous la forme d'incroyables êtres à forme animale.


Un mystère qui subsiste

Les Mayas adoraient de nombreux dieux et sanctuaires. Les représentants de leurs divinités possédaient des caractéristiques humaines avec des composants imaginaires ; la superposition de différents dieux donnait lieu à des expressions contrastées. Comme la nature elle-même, ils pouvaient être homme et femme, jeune et vieux, animal et humain, créateur et destructeur en même temps. La graphie énigmatique des Mayas a été récemment déchiffrée, les dynasties régnantes sont connues, les systèmes numériques et les calculs calendaires ont été étudiés. Pourtant, les Indiens mayas, qui sont encore huit millions aujourd'hui, demeurent nimbés de mystère.