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ALBERT ANKER, RÉTROSPECTIVE

Du 19 décembre 2003 au 23 mai 2004

Un peintre de la vie quotidienne et des petites gens




Albert Anker, Jeune Fille tenant deux chats, 1888, huile sur toile,
66 x 43 cm. Collection particulière.

 

Fondation Pierre Gianadda

Rue du Forum 59
1920 Martigny, Suisse

Horaires :

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Commissaire :

Therese Bhattacharya-Stettler,
conservateur au Kunstmuseum de Berne

Prix d'entrée

Adultes : 15 CHF / 10 euros
Seniors : 13 CHF / 9 euros
Etudiants : 8 CHF / 5,50 euros
Famille : 35 CHF / 23,50 euros
Groupes
Adultes : 13 CHF / 9 euros
Seniors : 11 CHF / 7,50 euros
Enfants/Etudiants : 6 CHF / 4 euros

Contact :
site :www.gianadda.ch
e-mail : info@gianadda.ch

Tel : (+41) 27 722 39 78
Fax : (+41) 27 722 52 85


Entre les expositions d'artistes de renommée internationale - après Signac ou Picasso, et avant les chefs-d'œuvre de la Philipps Collection - la Fondation Gianadda s'attache à faire découvrir ou redécouvrir les artistes qui ont marqué la peinture suisse. Après le contemporain Jean Lecoultre, c'est Albert Anker, gloire du XIXe siècle presque oubliée en dehors de son pays natal, qui est présenté aujourd'hui.


Une vie bien rangée

Abandonnant ses études de théologie en Allemagne, Albert Anker (1831-1910) vient à Paris en 1854 suivre les cours du peintre suisse Charles Gleyre, comme l’ont fait nombre de ses compatriotes ou Monet et Renoir, et s’inscrit à l’Ecole des beaux-arts. A partir de 1860 il s’installe à Anet, dans sa maison natale au canton de Berne, et partage son temps entre Paris, la Suisse et l’Italie. Il mène une vie très rangée. Son quotidien est parfaitement organisé et il consigne régulièrement recettes et dépenses dans un Livre de vente. En quête de revenus après la naissance de son premier enfant - il en aura six - il collabore avec le faïencier alsacien Théodore Deck, pour qui il décore assiettes et plats de personnages de l’histoire et de la mythologie. Une continuité et une stabilité étonnante marquent son œuvre.


Les petites gens

Sa vision des choses et sa thématique ne varient pas. Scènes de genre à plusieurs personnages, issues du quotidien à la campagne - école, affaires de la commune, événements marquants, baptêmes, mariages - , portraits de son entourage – vieillards fumant la pipe, jeunes filles tricotant, écoliers vifs et enjoués, grand-mères courbées. Son art prend racine dans son profond attachement pour les petites gens.
Pas, chez lui, de critique sociale à la manière de Millet ou de Daumier, ni de transfiguration anecdotique ou folklorique édifiante. Ses sujets sont des êtres humains, surpris dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes. La composition est soigneusement pensée avec un grand sens de la forme, de la couleur et des tonalités.
L’exposition présente toutes les techniques d’Anker - tableaux, dessins, aquarelles et faïences, - et l’ensemble de sa thématique. Bon nombre d’œuvres seront présentées pour la première fois. Elles permettront de faire comprendre pourquoi cet artiste, très célèbre en son temps, a été et reste un des peintres suisse les plus populaires et les plus importants.


Publication :

Catalogue bilingue français-allemand, texte de Therese Bhattacharya-Stettler, 288 pages, ill.couleurs, 45 CHF/30 euros