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VÉRONÈSE PROFANE

DU 22 SEPTEMBRE 2004 AU 30 JANVIER 2005

L'originalité et la splendeur de l'œuvre profane du peintre de la beauté et du bonheur de vivre

Paolo Véronèse Lucrèce
Huile sur toile Kunsthistorisches Museum
(c) photo Erich Lessing / akg-images

 

Musée du Luxembourg

19, rue de Vaugirard
75006 Paris  
 

Informations :

www.museeduluxembourg.fr
Tél : 01 42 34 25 95
Fax : 01 45 44 57 33

Horaires :

Ouvert tous les jours, y compris les jours fériés
Lundi, vendredi, samedi, dimanche : 11h - 22h30
Mardi, mercredi, jeudi : 11h - 19h

Prix d'entrée :

Plein tarif : 9 €
Tarifs réduits sur justificatifs : 6 €
- de 25 ans révolus, groupes scolaires,
personnes handicapées, adhérents de la Maison des artistes, professeurs d'art..
Gratuit : enfants de moins de 8 ans accompagnés,
journalistes, membres de l'ICOM.
Site de réservation : www.expoveronese.com

Commissaires de l'exposition :

Claudio STRINATI,
Giandomenico ROMANELLI,
Pour le dessin : Anna Lisa SCARPA,

Contacts Presse :

Observatoire - Véronique Janneau
Contact : Hélène Gendreau Dalifard
Tél : 01 43 54 87 71 - Fax : 01 43 25 20 33
Dossier sur www.museeduluxembourg.fr


Après Raphaël et Botticelli, le Sénat consacre une importante exposition à Paolo Caliari, dit Véronèse. Laissant volontairement de côté le peintre d’œuvres religieuses qui, pour splendides qu’elles soient le caractérisent moins, l’exposition s’attache tout particulièrement a faire redécouvrir l’originalité et la splendeur de son art profane. Elle réunit une série d’œuvres s’inspirant de sujets mythologiques et allégoriques, à côté de tableaux représentant des héroïnes de la Bible et de portraits historiques


Le peintre profane par excellence

Pour le XVIème siècle italien, Véronèse est le peintre «profane » par excellence, car il réunit en lui les deux grandes traditions picturales qui marquent en profondeur l’histoire de la peinture profane du Cinquecento : la tradition toscano-romaine et la tradition vénitienne. Il emprunte à l’école romaine le goût de la représentation mythologique et allégorique que Julio Romano avait apporté à Mantoue. De l’école vénitienne, il tient la splendeur et la magnificence des couleurs qui font de lui l’artiste «royal» , dont l’œuvre est destinée à célébrer le bonheur de vivre et à illustrer les merveilles du monde, la beauté des hommes et des femmes. D’une certaine manière, Véronèse exprime une vision laïque et progressiste -qui, de ce fait, heurte les hiérarchies ecclésiastiques - au point d’en faire un véritable symbole de l’art moderne.


Le passage de la grande Renaissance au Maniérisme international

Véronèse opère la synthèse entre la peinture vénitienne proprement dite et celle de la terre ferme, entre Padoue, Vicence, Vérone, Rovigo, qui abritent aussi de nombreux talents. Il n’est pas vénitien comme Titien ou le Tintoret, et il n’est pas non plus étroitement lié à la culture de l’Europe du Nord comme Jacopo Bassano ou Pordenone. Il est la quintessence du grand classicisme qui exalte le dessin et la couleur, la magnificence et la qualité, qui sait organiser de façon grandiose les épisodes peints et mettre en évidence la profonde conscience de soi des personnages des portraits. Il représente parfaitement toute une époque, le passage de la grande Renaissance au Maniérisme international. Il s’est attaché à la recherche d’un coloris somptueux, rythmé, qui exalte la luminosité de l’image, avec des ombres colorées et de précieux effets de tons superposés, dans l’optique positive et joyeuse de l’art profane.


PUBLICATIONS :

Catalogue de l'exposition,200 p., ill., Édition Skira, 34 €
DVD Visite de l'exposition, Édition SVO Art, 23 €