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PAUL GUIGOU
1834 - 1871

DU 16 MARS AU 26 JUIN 2005

La plus importante rétrospective jamais
consacrée à un peintre encore trop méconnu

Paul Guigou, La Lavandière Huile sur toile Musée d'Orsay
Photo RMN / René Gabriel Ojéda

 

MUSÉE MARMOTTAN MONET

2, rue Louis Boilly
75016 Paris

INFORMATIONS :

Tél. 01 44 96 50 39
Fax;01 40 50 65 84
site : http://:www.marmottan.com
e-mail : marmottan@marmottan.com

HORAIRES :

Tous les jours sauf lundi de 10h à 18h.
Fermeture des caisses 30 minutes avant

PRIX D'ENTRÉE :

Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 4,50 €
Gratuit : Moins de 8 ans
Le billet donne accès aux collections permanentes
et aux expositions.

CONTACTS PRESSE :

Caroline Genet-Bondeville
Tél. 01 44 96 50 30
e-mail : cgenet@marmottan.com


Dans le cadre des expositions qu’il organise depuis plusieurs années sur les Impressionnistes, leurs précurseurs et leurs héritiers immédiats, de Le Sidaner à Berthe Morisot, Claude Monet ou Frédéric Bazille, le musée Marmottan présente à Paris la plus importante rétrospective jamais consacrée au Peintre Paul Guigou. Réalisée par le musée des Beaux-arts de Marseille, elle réunit cent dix-huit toiles, aquarelles et dessins du maître provençal, prétés par des collectioneurs privés et des institutions publiques


De la Provence à Montmartre

Paul Guigou quitte sa région natale, le Vaucluse, en 1855 pour venir travailler à Paris. Quelques cours donnés pour subsister, il est rapidement admis au Salon. Il multiplie les allers-retours entre Paris et Marseille – il y sera même notaire quelques mois comme son oncle – mais peint chaque été en Provence. Il participe au salon des Refusés, revient au Salon, fréquente le café Guerbois où se réunissent les futurs Impressionnistes, mais meurt prématurément à 37 ans en 1871. Il tombe rapidement dans l’oubli, comme Frédéric Bazille, dont le destin fut si semblable au sien. Il faut attendre l’exposition Centennale de 1900 pour que son travail soit redécouvert. L’année suivante, l’Etat achète pour le Musée du Luxembourg un Paysage de Provence. Plus tard, le grand marchand Paul Rosenberg donne au musée du Louvre un des chef-d’œuvres de Guigou, La Lavandière, aujourd’hui au musée d’Orsay. Une rétrospective au Musée du Luxembourg en 1927 et plusieurs expositions en France contribueront à le faire à nouveau connaître.


Une vision très moderne de la peinture

Son ami Frédéric Mistral considérait Paul Guigou comme le plus grand peintre de la Provence « Nul mieux que lui n’a su rendre le charme lumineux de notre belle contrée, l’âpre poésie de son sol rocailleux et poudreux. Il n’occupe pas dans le monde des arts la place à laquelle il a droit. Mais cela viendra » Prophétie en partie réalisée. Paysagiste avant tout, Paul Guigou a été le peintre de la Haute-Provence, si l’on excepte quelques vues des environs de Paris. Fermement attaché à sa terre natale, il a choisi d’en être l’interprète, des garrigues du Lubéron aux bords de la Durance. Peintre des grands espaces, où la lumière précise les contours des arbres ou des rochers, il a magnifiquement rendu le charme sauvage et la beauté rude de ce terroir. Usant d’une palette très lumineuse, par le choix de ses sujets et la simplicité de leur approche, il fait montre d’une vision très moderne de la peinture. Quelques historiens le considèrent comme un « initiateur de l’Impressionnisme. » Cette exposition devrait permettre à un plus large public de le découvrir et de lui donner la place qui lui revient dans la peinture du XIXe siècle


PUBLICATION :

Catalogue de l’exposition Ill, 210 p. Coédition Musées de Marseille-Musée Marmottan Monet Éditions Jeanne Laffitte 2004
Broché 33,50 €