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 Kitagawa Utamaro (1753-1806). La courtisane Takigawa, pensionnaire de la
 maison Gomeiro. Vers 1794-1795. Inv. 219
 |  | MUSÉES D'EXTRÊME-ORIENT
 Tour japonaise, Pavillon chinois,
 Musée d’Art japonais
Avenue Van Praet 44 
 B - 1020 Bruxelles
 
 INFORMATIONS :  Tél.02 268 16 08. Fax. 02 268 16 50. 
 Email : info@mrah.be
 Site : www.mrah.be
 
 HORAIRES : Du mardi au vendredi : de 9h30 à 17h
 Samedi, dimanche et jours fériés : de 10h à 17h
 Fermé le lundi et  les 01/01, 01/11, 11/11 et 25/12
 Attention : fermeture des caisses à 16h
 
 PRIX D'ENTRÉE : Plein tarif : € 3  
 Tarif réduit : € 2 - € 1
 
 CONTACTS PRESSE : Bart Suys  
 Tél. : 02 741 73 00
 Email : b.suys@kmkg.be
 

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			| À partir du 22 Mars, Bruxelles accueille un nouveau musée, le Musée d’Art japonais. Il s’installe dans un bâtiment construit au début du XXe siècle, à proximité de la Tour japonaise et derrière le Pavillon chinois, dont il devait être à l’origine une annexe, garage et écurie. Les Musées royaux d’Art et d’Histoire ont décidé de rénover cette dépendance délaissée, longtemps interdite au public, pour y présenter leurs collections d’art japonais classique.
 
Les musées d’Extrême-Orient
 
L'ensemble exotique exceptionnel que forment à Laeken la Tour japonaise - inaugurée en 1905 - et le Pavillon chinois et ses dépendances - achevés en 1910 - est une des dernières grandes réalisations architecturales du roi Léopold II. Les bâtiments n’ont d’oriental que leur aspect extérieur. Leur architecte, Alexandre Marcel (1860-1928), est français, les matériaux, belges, et les décors sont des créations d’artistes parisiens. Mais pour que les bâtiments aient un cachet d’authenticité, on les a pourvus d’un habillage exécuté en Extrême-Orient. Les éléments ornementaux de la Tour japonaise proviennent de Yokohama, et le porche - conçu pour l’Exposition universelle et internationale de Paris en 1900 - a été commandé à Tokyo. Dans  le secteur chinois, les boiseries polychromes du kiosque et du bâtiment principal ont été réalisées à Shanghai. 
 L’Europe et l’Asie
 
Ces bâtiments sont les témoins des rapports économico-culturels débutant au XIXe siècle entre l’Europe et l’Extrême-Orient. Leurs collections permanentes assument le même rôle. Il s’agit d’objets conçus expressément pour l’exportation. La Tour japonaise présente des porcelaines décoratives réalisées pour l’Europe entre le milieu du XVIIe siècle et le milieu du XVIIIe, ainsi  que ces articles d’art décoratif japonais tant admirés aux Expositions universelles, dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe. Quant au Pavillon chinois, il détient d’importantes collections qui déclinent toute la gamme de la production porcelainière chinoise destinée à l’Europe, aux XVIIe et XVIIIe siècles, par le biais des Compagnies des Indes. 
 Les collections du nouveau musée
 
Le nouveau Musée d’Art japonais. accueille les collections d’art japonais classique conservées par les Musées royaux d’art et d’histoire, qui se concentrent sur l’époque Edo (1600-1868). Les quelque 12.000 pièces de cet important patrimoine ne seront jamais exposées toutes à la fois. La politique est de constituer des ensembles significatifs à partir de ce fonds important, de les présenter en permanence, mais par rotations régulières, vu la fragilité des œuvres. Les choix ainsi faits témoignent de la maîtrise des Japonais, acquise notamment dans les arts du métal, du laque, de la peinture, de la xylographie, du textile, de la céramique et  de la sculpture.
 
 Illustration : Le nouveau Musée d'Art Japonais
 
 Du mercredi 22 au dimanche 26 mars, l’entrée au nouveau Musée d’Art japonais sera entièrement gratuite, et de nombreuses animations (démonstrations de kendo, d’ikebana, d’origami, ainsi que des visites guidées et des contes pour enfants) seront présentées au public
 
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