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NOS EXPOSITIONS DE L'ÉTÉ
À PARIS


10 EXPOSITIONS A NE PAS MANQUER...


Paris ne ferme pas l’été et il y a une vie après (ou avant) Paris-Plages. Pourquoi ne pas enfourcher les nouvelles bicyclettes mises à disposition par la mairie et découvrir les passions d’Ambroise Vollard ou les clichés choc de Weegee ?

DE CEZANNE A PICASSO : LES CHEFS-D'OEUVRE DE LA GALERIE VOLLARD MUSEE D'ORSAY PARIS André Derain Londres : le quai Victoria, c. 1906 Huile sur toile, 81 x 100 cm Musée d'Orsay, Paris © ADAGP 2007 © Photo RMN - Hervé Lewandowski


ANNETTE MESSAGER

PARIS – Elle fait partie de ces artistes qui aiment l’apesanteur, le balancement, comme Ernesto Neto par exemple : ses photos suspendues à des fils (dans Mes Vœux), ses objets égalements suspendus (dans Pénétration) ou placés sur des piques, sont la partie la plus connue de son œuvre et lui ont valu la consécration à la Biennale de Venise en 2005 (elle y a obtenu le Lion d’or avec l’installation Casino). Pourtant, Annette Messager n’est pas placée spontanément dans le groupe des « majors » français, où figurent Buren, Boltanski ou Sophie Calle, davantage médiatisés. L’exposition rétrospective que lui dédie le Centre Pompidou devrait y contribuer. On y retrouvera tous ses supports privilégiés – albums de photos et de coupures de presse, peluches, tissus, oiseaux empaillés, miroirs – alimentant une réflexion sur le genre, l’identité, l’enfance, la place de la femme dans la société. Souvent troublantes, dérangeantes (La Ballade des Pendus), mais jamais très éloignées de l’humour, les installations d’Annette Messager sont devenues de plus en plus imposantes et mouvantes avec le temps. Pour Beaubourg, elle a adapté à l’espace du Forum sa création vénitienne, qui devient La Ballade de Pinocchio à Beaubourg.

  • Centre Pompidou, jusqu’au 17 septembre
    Le site du Centre Pompidou www.centrepompidou.fr


    ART SENAT 2007 FEMME Y ES-TU ?

    PARIS - À la fin du printemps, le Sénat organise chaque année une exposition d'art contemporain à l'orangerie du Sénat et dans le jardin du Luxembourg. Sous un titre emprunté à une célèbre comptine, Femme y es-tu ?, elle convie 45 artistes français et étrangers à s'exprimer sur les représentations de l'identité féminine. L'exposition de l'orangerrie est terminée, mais les sculptures monumentales, installées tout l'été dans le jardin du Luxembourg, et offertes à tous les publics qui le fréquentent, font écho à celles qui etaient exposées dans l'orangerie. Pour renforcer l'impact des oeuvres en extérieur, les douze artistes proposent cette année plusieurs sculptures, réparties sur les pelouses, dans les arbres et les allées du jardin.
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  • Jardin du Luxembourg, jusqu’au 23 septembre


    CORRESPONDANCES, VINCENT VAN GOGH- JOHN CHAMBERLAIN, CLAUDE RUTAULT-GEORGES SEURAT

    PARIS - Le cycle Correspondances vise à mettre en regard une œuvre des collections du musée d’Orsay et une création contemporaine. Pour cette nouvelle édition, sont invités l’artiste américain John Chamberlain et Claude Rutault, engagé dans une réflexion approfondie sur la peinture.

  • Musée d’Orsay, jusqu’au 9 septembre
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    DE CÉZANNE À PICASSO, LES CHEFS-D'ŒUVRE DE LA GALERIE VOLLARD

    PARIS - Ambroise Vollard (1866-1939) est le marchand qui eut l'influence la plus décisive sur le développement de l'art moderne : cette exposition se propose d'en montrer l'étendue, en réunissant près de 190 oeuvres (peintures, mais aussi sculptures, oeuvres graphiques et livres d'artistes).

  • Musée d’Orsay, jusqu’au 16 septembre
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    EDWARD BURTYNSKY- MANUFACTURED LANDSCAPES

    PARIS - Edward Burtynsky est l’un des photographes les plus en vue de la scène artistique canadienne. Il a acquis en quelques années une reconnaissance internationale, à la mesure des enjeux géopolitiques ambitieux de son art. Ses photographies ont fait le tour du monde, mais Manufactured Landscapes est sa première exposition personnelle à Paris. Elle réunit une sélection des oeuvres qui ont récemment fait l’objet de l’exposition Manufactured Landscapes à la Yours Gallery de Varsovie. Parallélement à l’exposition du Centre culturel canadien le Théâtre de la Photographie et de l’Image à Nice présente ses œuvres cet été, dans le cadre de la manifestation Enfants de Cartier : Photographie canadienne contemporaine.

  • Centre culturel canadien, jusqu’au 25 août
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    JULIO GONZALEZ

    PARIS – D’artisan ferronnier à grand inspirateur de la sculpture de l’après-guerre : l’original destin de Julio González (1876-1942) est retracé au Centre Pompidou qui est riche de l’une des plus belles collections de l’artiste. Renforcé en 2003 d’une Tête en profondeur grâce au mécénat de Pernod Ricard, ce fonds a surtout bénéficié des legs de Roberta, la fille de Julio González (qui deviendra l’épouse de Hans Hartung) et de prêts de la Succession González. Les débuts, avec des dessins dans l’esthétique de Puvis de Chavannes, ne laissent guère augurer de la suite, de ces fameuses sculptures en fer découpé des années trente, qui marqueront David Smith ou César. Sa science de la soudure et de l’assemblage, qui aurait pu le cantonner à n’être qu’un bon joaillier, s’est projetée dans une autre direction grâce à sa collaboration « symbiotique » avec Picasso, à partir de 1928. Tordant et découpant le fer pour composer des formes minimalistes mais reconnaissables, González devient alors, selon l’expression bien trouvée d’un critique de l’époque, le « plasticien du vide ».

  • Centre Pompidou, jusqu’au 8 octobre
    Le site du Centre Pompidou www.centrepompidou.fr


    PIERRE ET GILLES, DOUBLE JEU

    PARIS – Ils ont contribué à la remise au goût du jour de l’esthétique kitsch, de la tendance guimauve : des portraits surchargés de paillettes et de petites perles, aux couleurs pimpantes, retravaillés comme des photos du Studio Harcourt, dans des cadres baroques. Le Jeu de paume leur consacre une rétrospective complète, incluant les création les plus récentes et l’ensemble de leurs autoportraits. Trente ans ont passé depuis que le Vendéen Pierre et le Havrais Gilles se sont rencontrés à une fête chez Kenzo et qu’ils ont mis en commun leurs talents, la photographie pour le premier, la peinture pour le second. Au cours de leur carrière (qui a connu un autre pic international au printemps avec la grande rétrospective au Manège à Moscou), ils ont planché sur les vedettes du cinéma et de la chanson (Mireille Mathieu, Nina Hagen) mais ont aussi travaillé par séries sur les saints ou les figures de la mythologie grecque. Si la division des rôles n’a pas connu de changement, les évolutions techniques ont en revanche été intégrées : les retouches d’images se font désormais avec des logiciels sur écran plutôt qu’avec un pinceau…

  • Jeu de paume, jusqu’au 23 septembre
    Le site du Jeu de paume www.jeudepaume.org


    RODIN, LE RÊVE JAPONAIS

    PARIS - Comme un certain nombre de ses contemporains - de Van Gogh aux frères Goncourt, en passant par Clemenceau -, Auguste Rodin a ressenti à la fin du XIXe siècle une forte attraction pour la civilisation japonaise. Il a collectionné des gravures d'Utamaro, des masques, des netsuke, que l'on peut découvrir dans l'exposition. Certains objets lui ont été directement envoyés par ses admirateurs d'Extrême-Orient. Rodin a aussi produit des "dessins japonais", juste avant 1900, et sa passion a connu un pic en 1906 lorsqu'il a rencontré à Marseille, à l'occasion d'une tournée, la gracieuse danseuse Hanako dont il a réalisé une série de 26 poses, en dessin puis en sculpture. Le transfert de certaines de ses oeuvres en grès, matériau typiquement japonais (par exemple, la Tête de Balzac par Paul Jeanneney) ou les encadrements dus à l'ébéniste Kishizo Inagaki montrent que son attirance pour le pays du Soleil levant a revêtu des formes très variées.

  • Musée Rodin, jusqu’au 9 septembre
    Le site du Jeu de paume www.musee-rodin.fr


    SO WATT ! DU DESIGN DANS L’ÉNERGIE

    PARIS - Qui peut aujourd'hui imaginer vivre sans électricité ? Indissociable de notre quotidien, il faut pourtant commencer à la préserver. Comment adopter un comportement plus économe et raisonné alors que l'électricité est parfaitement immatérielle, invisible, impalpable? C'est à cette question que plus de trente designers venus du monde entier - Bless, Solarlab, 5.5 designers, Positive Flow…- tentent de répondre au travers d'une cinquantaine de projets.

  • Espace EDF Electra, jusqu’au 9 septembre
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    WEEGEE

    PARIS – « Weegee the Famous » : c’est ainsi qu’il signait ses clichés au moment de sa splendeur, qui fut maximale lors de la parution de The Naked City, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les 220 photographies exposées au musée Maillol, provenant de la collection Berinson, pourraient toutes porter cette mention puisqu’il s’agit uniquement de « vintages », c’est-à-dire de tirages faits pendant l’existence de Weegee, alias Arthur Fellig. Né en 1899 en Autriche-Hongrie, mort en 1968 à New York, où il rencontra la gloire, il est la parfaite illustration du self made man, passant des soupentes des quartiers populaires du Lower East Side à la fréquentation des célébrités – acteurs, musiciens ou… assassins. Avant ses portraits de stars, Weegee s’était en effet fait une spécialité du New York violent, des crimes, de la pègre mais aussi des petites gens des bas-fonds qu’il avait cotoyées pendant sa jeunesse. Maître de l’éclairage (le flash omniprésent) et du recadrage (pour mettre en avant un détail significatif), toujours au bon endroit au bon moment, Weegee est un des représentants emblématiques du photoreportage moderne.

  • Musée Maillol, jusqu’au 15 octobre
    Le site du Musée Maillol www.museemaillol.com