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NOS EXPOSITIONS DE L'ÉTÉ
FRANCE DU SUD

10 EXPOSITIONS A NE PAS MANQUER


Beaucoup de photographie pour la saison chaude : c’est devenu une tradition dans le Midi. Mais l’on pourra aussi y revivre un siècle de création barcelonaise ou percer les secrets du dandysme.


OTHON FRIESZ Le fauve baroque MUSEE D'ART MODERNE DE CERET OTHON FRIESZ Paysage à La Ciotat (La Pointe du Capucin), 1907 Huile sur toile, 65 x 81 cm Troyes, musée d 'Art moderne, donation Pierre et Denise Levy photo RMN Gérard Blot - © ADAGP, Paris 2007


LES ANNEES 1950, L'ALTERNATIVE FIGURATIVE

CLERMONT-FERRAND - Souvent oubliée par les critiques et historiens d’art, la jeune peinture figurative des années 1950 a intéressé de très près le galeriste clermontois Maurice Combe. Grâce aux donations successives de son épouse, le Musée d’art Roger-Quilliot s’est enrichi de 410 œuvres de ce courant pictural. L’occasion était ainsi idéale de rendre justice à ces artistes, « témoins de leurs temps », qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dans un pays caractérisé par de profondes inquiétudes existentielles. Ces peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. En 65 tableaux, grâce aux prêts de musées ou de fonds privés, ils sont présentés dans toute leur variété.

  • Musée Roger-Quilliot, jusqu’au 28 octobre
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    BARCELONE 1947-2007

    SAINT-PAUL-DE-VENCE - Alors que le Metropolitan Museum de New York vient de montrer la vitalité artistique de Barcelone au début du XXe siècle, la fondation Maeght prend le relais pour exposer la suite, c’est-à-dire de l’après-guerre à aujourd’hui, au travers d’une cinquantaine de créateurs. Les liens de Maeght avec Barcelone, en partie noués à travers Miró, exposé pour la première fois à Paris en 1947, amèneront d’ailleurs à l’ouverture d’une galerie sur place en 1964. Dans une ville sous le joug du franquisme, qui n’a plus le droit de parler sa langue, l’art devient l’un des vecteurs de la résistance. A travers une revue d’avant-garde comme Dau al Set ou des mouvements expérimentaux comme le Grupo Treball, le lien est maintenu avec l’Europe. Si l’on rencontre quelques noms connus – Mirò (1893-1983) bien sûr, qui sert de repère tout au long du parcours, Tàpies, né en 1923, ou Barceló, né en 1957 – l’exposition vaut surtout pour tous les artistes méconnus, en France du moins, qu’elle met au premier plan comme Joan Brossa (1919-1998) et ses poèmes-objets, Joan-Josep Tharrats (1918-2001), Alberto Ràfols-Casamada (né en 1923) ou Josep Guinovart (né en 1927). Jusqu’à la jeune génération, née après 1960, avec Jaime Pitarch, Eulàlia Valldosera, Naia Del Castillo.

  • Fondation Maeght, jusqu’au 4 novembre
    Le site de la Fondation Maeght www.fondation-maeght.com


    CASTRES / SEVILLE - DIALOGUE ENTRE DEUX COLLECTIONS

    CASTRES - Le musée des beaux-arts de Séville et le musée Goya de Castres ont en commun de grands artistes espagnols - Pacheco, Murillo, Velázquez, Goya, etc. Ces ensembles remarquables témoignent de la vitalité artistique de l’Espagne, depuis le Moyen Âge jusqu'au XXe siècle, et rappellent son influence déterminante dans l'histoire de l'art européen. Si le dialogue entre les deux institutions est entretenu de longue date, par l'échange des connaissances, il se matérialise aujourd'hui dans un événement inédit en trois temps. Après Séville et Salamanque, Castres est l’ultime étape de ce Dialogue entre deux collections, réunissant quarante-deux chefs-d’œuvre du musée des beaux-arts de Séville et du musée Goya de Castres. La banque espagnole Caja Duero est le mécène de cet ambitieux projet.

  • Musée Goya, jusqu’au 28 octobre
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    CHIARA SAMUGHEO – CINECITTA FOR EVER

    MOUGINS - Le Musée de la photographie de Mougins rend hommage au cinéma des années 50 à 70 en présentant une rétrospective des œuvres de Chiara Samugheo, la première femme photographe de presse en Italie. L’exposition, fait une large place à toutes ces photos d’icônes du 7e art qui firent les couvertures des premiers grands magazines people italiens. Plus de 80 photos vintage, petits et grands formats - dont une partie fut exposée au Musée Guggenheim de New York - pour se replonger dans l’âge d’or de Cinecitta et approcher sous l’angle intimiste la beauté emblématique de ces stars qui n’ont pas fini de nous faire rêver.

  • Musée de la photographie André-Villers, jusqu’au 2 septembre
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    CLAUDIO BRAVO

    BIARRITZ - Une œuvre à la fois hyperréaliste et métaphysique, héritière de la grande tradition picturale européenne. Biarritz propose pour sa grande exposition d’été, une rétrospective d’une cinquantaine d’œuvres majeures de Claudio Bravo, provenant de collections privées américaines. Cette exposition est réalisée en collaboration avec la Marlborough Gallery de New-York. Elle vient d’être montrée au Mexique, au prestigieux Musée d’art contemporain (MARCO) de Monterrey, de janvier à avril 2007. Aller à la rencontre de Claudio Bravo, c’est plonger en même temps dans la modernité, le baroque espagnol et la Renaissance italienne. Ses tableaux hyperréalistes, saisissants de précision, surprennent par leur mélange d’abstraction et de classicisme.

  • Le Bellevue, jusqu’au 30 septembre
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    DANDYSMES : UNE HISTOIRE DE SEDUCTION

    ANDILLAC - En avant-première du bicentenaire de la naissance de Jules Barbey d’Aurevilly qui sera célébré en 2008, le château-musée du Cayla propose une approche diversifiée d’un mouvement littéraire, social et esthétique. Cette manifestation a pour point de départ l’amitié qui liait Jules Barbey d’Aurevilly avec Maurice de Guérin, dont le musée du Cayla occupe la demeure natale. Au travers de documents d’archives, portraits, caricatures, gravures de mode, objets de décor et de toilette, l’exposition s’attache à retracer l’évolution du dandysme du XIXe au XXIe siècles. De Barbey à Gainsbourg et de Balzac aux gothiques contemporains, l’exposition mettra en lumière des personnalités et des artistes qui s’en sont inspirés.

  • Château-musée du Cayla, jusqu’au 28 octobre
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    DIETER APPELT - RAMIFICATIONS

    ARLES - Après Georges Rousse en 2006, le musée Réattu, dont les collections et la programmation se fondent sur le croisement des disciplines et le dialogue avec les lieux, a invité l’artiste allemand Dieter Appelt à travailler en résonance avec l’esprit du bâtiment et de son paysage. Son œuvre figure parmi les plus énigmatiques de la deuxième moitié du XXe siècle. Chanteur d’opéra, dessinateur, photographe, cinéaste et sculpteur, Dieter Appelt, né en 1935 dans le Brandebourg, propose depuis plus de 40 ans des images sidérantes, situées dans un entre-deux de l’espace et du temps, nées d’une profonde réflexion sur l’être au monde.

  • Musée Réattu, jusqu’au 28 octobre
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    DOMINIQUE DELPOUX : PORTRAITS CROISÉS D'HOMMES ET FEMMES DU TEXTILE TARNAIS

    LABASTIDE ROUAIROUX - A l’instar du travail du photographe Willy Ronis, réalisé dans les manufactures cotonnières et les ateliers d’impression d'Alsace, le Musée départemental du Textile souhaitait capter et coucher sur le papier les gestes, les visages des témoins et des lieux de l’histoire du textile dans le Tarn. Le photographe Dominique Delpoux a été sollicité afin de dresser le portrait de cette industrie textile en déshérence et de ses hommes. Il a reçu carte blanche pour parcourir les entreprises textiles du département afin d’observer, de photographier ses ateliers, ses extérieurs ainsi que ses hommes et ses femmes, maillons essentiels de la chaîne de fabrication.

  • Maison de retraite, jusqu’au 30 septembre
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    OTHON FRIESZ

    CERET - Personnalité incontournable du fauvisme, Emile-Othon Friesz (1879-1949) n’a pas fait l’objet d’une rétrospective depuis celle de 1979, organisée à l’occasion du centenaire de sa naissance. Aucune monographie n’a été éditée depuis l’ouvrage de Maximilien Gauthier, paru en 1957. Aujourd’hui, en collaboration avec le Musée La Piscine de Roubaix et le Musée Malraux du Havre, le Musée d’art moderne de Céret donne enfin à redécouvrir dans toute sa diversité le compagnon de Malraux, Braque, Vlaminck et Derain. L’exposition rassemble environ 160 œuvres, empruntées à de très grandes collections publiques et privées, françaises et internationales : peintures, dessins, gravures et céramiques, sont réunies pour la première fois et témoignent de la richesse d’une longue vie d’artiste. Des paysages impressionnistes, marqués par Guillaumin et Pissaro, à l’explosion de la couleur fauve, du néo cézannisme au retour à l’ordre, l’œuvre peut enfin être appréhendée dans son ensemble.

  • Musée d’Art moderne, jusqu’au 30 septembre
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    RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES

    ARLES – Après la très bonne année 2006 avec une fréquentation en hausse de 50% - à attribuer en grande partie à la tête d’affiche, Raymond Depardon) -, les Rencontres photographiques se demandaient où trouver un nouveau souffle pour 2007. Elles sont allées le chercher en Asie, là où, dernièrement, tout se passe, semble-t-il. Le programme est donc riche en rencontres indiennes, choisies avec l’aide de Devika Daulet-Singh, qui dirige l’ « incontournable » agence Photo Ink. Dayanita Singh, Bharat Sikka, Anay Mann, Jeetin Sharma ont entre 30 et 40 ans et personnifient la nouvelle vague du sous-continent. Ils sont épaulés par Raghu Rai, le correspondant de l’agence Magnum (laquelle est à l’honneur dans une autre exposition) et par un personnage bien plus ancien, Umrao Singh Sher-Gil (1870-1954), qui photographia toute sa famille et notamment sa fille prodige, le peintre Amrita, qui mourut précocement en 1941. Les Rencontres dédient un volet parallèle à la création chinoise issue de la communauté artistique de Dashanzi, installée dans une ancienne usine au nord-est de Pékin. Enfin, de l’Espagnol Alberto García-Alix, interprète de la movida madrilène, aux polaroïds de vedettes du blues par l’excentrique mécène Pannonica de Kœnigswarter, une vingtaine d’autre expositions complètent le panorama.

  • Jusqu’au 16 septembre
    Le site des Rencontres Photographiques www.rencontres-arles.com