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Aïcha Hamu et Stephane Steiner
REQUIEM FOR RESTLESS
Cycle Signer sans voir volume IV

DU 18 JANVIER AU 2 MARS 2008

Une fenêtre ouverte sur la jeune création photographique

Aïcha Hamu The big sleep, 2007

 

MUSÉE DE LA PHOTOGRAPHIE ANDRÉ VILLERS

Porte Sarrazine
06250 MOUGINS VILLAGE

INFORMATIONS :

Tél. 04 93 75 85 67 Fax 04 93 90 15 15
Email : museephoto@villedemougins.com

HORAIRES :

Du lundi au vendredi, de 10h à 18h. Les samedi, dimanche et fêtes, de 11h à 18h

PRIX D'ENTRÉE :

Entrée libre

COMMISSARIAT :

Olivier Lécine

CONTACT PRESSE :

Olivier Lécine
Email : museephoto@villedemougins.com



Comme tous les ans, le Musée de la Photographie André Villers ouvre ses portes à la jeune création. Il s'agit pour l'institution, qui accueille ainsi la quatrième édition du cycle Signer sans voir, d'appréhender la photographie sous l'angle de la nouveauté et de la surprise.


Ouvert aux non photographes

Signer sans voir est une méthode singulière de concevoir la diffusion culturelle. Le principe est simple - certains diront osé -, en tout cas risqué. En effet, le choix d'un artiste est dicté par le fait que la photographie n'intègre pas le champ de son mode d'expression. Pour les besoins d'une exposition, le plasticien deviendra photographe à part entière, en tout cas utilisera le médium ou une de ses formes dérivées.


Une prière pour les agités

Généralement, ce type d'exposition s'opère en duo, l'artiste invité jouant à son tour le rôle de commissaire à l'exposition. Ainsi Aïcha Hamu a-t-elle invité Stéphane Steiner afin de composer ce Requiem for Restless, cette prière pour les agités. Les Vingt-cinq actrices d'Aïcha miment le sommeil. Du fait du procédé utilisé, elles sont diaphanes à l'extrême et font corps avec la surface de leur support de représentation. Les images sont choisies ça et là. Sur celles-ci une émulsion est appliquée. L'encre est absorbée et l'image se dématérialise. Elles apparaissent sous forme de peau translucide, comme des présences ectoplasmiques prises en sandwich entre deux plaques de verre.


Une atmosphère de rêverie

Les photographies imprimées sur papier Arches de Stéphane Steiner révèlent, quant à elles, une suite d'enceintes végétales dont la taille collabore à l'architecture urbaine. L'impénétrabilité de ces cyprès suscite une fascination pour l'envers du décor. Le thème du sommeil, le calme, le détachement permettant la rêverie, cette petite mort apparente qui en réalité se révèle être le lieu de l'évasion de l'esprit, constituent la trame commune de cette exposition. Le mur de Stéphane s'inscrit en protection des actrices d'Aïcha dont les songes sont enfermés à l'intérieur de leur visage figé. Dans cette atmosphère de rêverie et de recueillement, l'exposition semble poser le décor d'un fait divers dont le dont le scénario est confié au spectateur.


Illustration: Stephane Steiner Sans titre, 2007