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VEGETAL CITY
La vision d’un futur durable de Luc Schuiten

DU 3 AVRIL AU 30 AOÛT 2009


Quand l’architecte visionnaire Luc Schuiten imagine une société future en harmonie avec la nature…

Luc Schuiten Ville toit jardin


La dégradation de notre environnement, les changements climatiques et les atteintes portées à la biodiversité donnent de plus en plus de place à des visions négatives et anxiogènes d’une planète atteinte dans son intégrité par les agressions humaines. Les visions utopiques de Luc Schuiten, s'appuyant sur les ébauches de solutions déjà imaginées par le biomimétisme, proposent, au contraire, de nous rassembler autour d’une créativité positive et d’inventer des espaces incarnant un des principes fondamentaux du vivant : la vie crée des conditions propices à la vie.


De Bruxelles à la cité Lotus

Le développement durable ne signifie pas la destruction du patrimoine existant mais, au contraire, l’intégration de pensées neuves. Ainsi, dans une Bruxelles utopique, l’ajout d’enveloppes extérieures et de greffons, réalisés en structures végétales et en matériaux biomimétiques dans les bâtis existants transmet l’idée d’un changement nécessaire dans le fonctionnement de l’habitat et des habitudes de consommation. De nouvelles circulations piétonnes se développent sur les toitures-jardins. Née de la rencontre entre Luc Schuiten et le réalisateur François Vives, la cité Lotus est imaginée lors du tournage d’un film sur le lotus au Japon. Tant par les propriétés hydrophobes de ses feuilles que par les qualités de ses structures internes, le lotus, symbole de spiritualité, est une source d’enseignements. Sa résistance aux fortes intempéries et ses propriétés physiologiques sont autant de voies à explorer. Citons pour exemple l’adaptation techniques du système d’ouverture et de fermeture des pétales, qui permettrait le stockage et la gestion du gaz méthane produit par les déchets organiques de la cité.


D’autres cités…

Dans la cité des Vagues, la partie habitée occupe près d’un quart du pourtour du lac, le restant étant constitué d’une forêt arrivée à maturité, permettant l’aménagement de nouvelles édifications. Sur la plus grande portion de territoire s’étend la jeune forêt en développement, sous la surveillance étroite d’architectes jardiniers. Enfin, dans la dernière partie se trouvent les arbres morts, en décomposition, dont l’humus sert à enrichir la terre des nouvelles forêts. Cette cité fonctionne comme un super organisme doté des caractéristiques d’autorégulation, d’homéostasie et de métabolisme. Dans la cité des Habitarbres, les parois extérieures formant les façades sont constituées d’une peau à base de protéines translucides ou transparentes, inspirées de la chitine des ailes de libellules. Les dalles de sol et les parois intérieures sont réalisées dans des techniques déjà connues de terre stabilisée au moyen de chaux et armées de structures végétales. La ventilation naturelle des édifices est calquée sur le modèle des termitières. L’éclairage nocturne des habitations est produit par bioluminescence en imitant le procédé utilisé par les vers luisants ou certains poissons abyssaux.


Nouvelles technologies

Urbacanyon est construite en une nouvelle sorte de béton de silicate, dans un coffrage d’aspect rocheux. La production de ce matériau transparent depuis l’intérieur des constructions est calquée sur la biominéralisation utilisée par les mollusques pour fabriquer leur coquille. Dans les projets de Luc Schuiten, les déplacements se font en cyclos, véhicules individuels actionnés principalement par l’énergie musculaire avec une assistance électrique à la demande, ou en ornithoplanes, sortes de dirigeables. Ils sont constitués de membranes dont la surface capte l’énergie solaire et la transforme en électricité pour alimenter des moteurs électriques actionnant les hélices et les battements d'ailes. Dans la bande dessinée Carapaces, réalisée en collaboration avec son frère François, Luc Schuiten a élaboré toute une cité imaginaire sur base de l'utilisation des énergies renouvelables. L'urbanisme solaire est inspiré de la construction traditionnelle des Indiens du Nouveau-Mexique : le pueblo. Sur le canevas de ce savoir ancestral viennent se greffer une série de technologies nouvelles telles que les serres amovibles, ainsi que le centre de la ville marqué par une flèche pyramidale de panneaux solaires que surmonte une très grande éolienne.


PUBLICATION

Luc Schuiten Vegetal City, 24x24 cm, 144 pages, Editions Mardaga, 29 Euros. ISBN 9782804700000126



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COMMISSAIRE DE L'EXPOSITION : Luc Schuiten
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