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N° 313 - du 8 août 2013 au 11 septembre 2013


Thomas Eakins, The Swimming Hole, huile sur toile, 1884-85, 70x92 cm, The Amon Carter Museum, Fort Worth, Texas (exposition Hotel Texas au Dallas Museum of Art).

30 EXPOSITIONS À NE PAS MANQUER CET ÉTÉ

Avant la salve de la rentrée, pourquoi ne pas profiter d’une dernière chance de fréquenter les expositions qui ont marqué le printemps ? De Pissarro à Lichtenstein, de Kennedy à Pasolini, de Paris à Dallas ou Madrid, voici une sélection personnelle (et forcément incomplète !) pour combattre la fournaise d’août.


Paul Signac, Femmes au puits, ou Jeunes Provençales au puits © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) H.Lewandowski

1 Les lumières du Sud

AIX-EN-PROVENCE et MARSEILLE – C’est l’un des événements phares de Marseille capitale culturelle, qui joue la carte du territoire puisqu’il est organisé en deux volets, le premier au musée des Beaux Arts de Marseille, au palais Longchamp (rouvert à cette occasion), le second délocalisé à Aix, au musée Granet. Comment les artistes ont-ils été progressivement ensorcelés par la lumière et la couleur du Sud ? Des voyages initiatiques de Signac et de Van Gogh dans les années 1880, en passant par Cézanne et Monet, jusqu’à Braque, Matisse, Picasso, quelque 200 tableaux, prêtés par de nombreuses institutions, tracent la genèse de ce rapport particulier.
Le grand atelier du Midi, jusqu’au 13 octobre 2013 au musée Granet (Aix-en-Provence) et au palais Longchamp (Marseille)

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Vincent van Gogh (1853-1890), La chambre de Vincent à Arles, 1888, huile sur toile, 72 x 90 cm. Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation).

2 Chut ! Van Gogh travaille…

AMSTERDAM – La thématique de cette exposition que les commissaires et experts peaufinent depuis huit ans est toute simple : Van Gogh au travail. Des analyses poussées aux rayons X et au microscope ont permis de retrouver des grains de sable collés sur certaines toiles (preuve que l’artiste travaillait en plein air), des morceaux de papier journal (utilisés en guise de protection), et de déterminer les pigments, les pinceaux, le degré de dilution de la peinture à l’huile. Ses carnets, ses lettres, ses tubes, son unique palette (provenant du musée d’Orsay) seront exposés, redonnant à la superstar sa dimension humaine.
Van Gogh at work au Van Gogh Museum, jusqu'au 13 janvier 2014.

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3 Nolde, maître ès couleurs

BADEN-BADEN – Cette rétrospective, couvrant toute la carrière du peintre allemand, comprend notamment des paysages et des portraits, ainsi que quelques aquarelles dits « tableaux non peints » réalisés lorsqu’il fut interdit de peinture par le régime nazi.
Emil Nolde, la splendeur des couleurs au musée Frieder Burda, jusqu’au 13 octobre 2013.

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4 Le grand retour de Max Ernst

BÂLE – Max Ernst (1891-1976) est l’un des géants de l’art moderne. Artiste protéiforme ayant traversé toutes les avant-gardes du XXe siècle, il s’est exprimé aussi bien avec du sable, des empreintes d’arbres, des dessins que des sculptures. Quelque 180 œuvres, avec un fort contingent de la période dadaïste, offrent une rétrospective complète de ce créateur inclassable qui alimenta aussi la chronique « people » avec son ménage à trois avec Paul Eluard et Gala, laquelle allait passer ensuite dans les bras de Dalí…
Max Ernst à la fondation Beyeler, jusqu’au 8 septembre 2013.

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5 Pasolini Roma

BARCELONE – Pasolini a passé exactement 25 ans à Rome : il y est arrivé en 1950 et y a vécu jusqu'à son assassinat en novembre 1975 sur la plage d’Ostie. Ce quart de siècle a été d’une impressionnante productivité : films (Accattone, Médée, l’Evangile selon saint Matthieu, etc.), romans (dont Ragazzi di vita) mais aussi une critique virulente de la société de consommation par l’intermédiaire de ses articles. Ami de Moravia, d’Elsa Morante, d’Anna Magnani et de Maria Callas, il a été l’un des pivots de la vie intellectuelle romaine de l’après-guerre. Cette exposition le fait revivre par l’intermédiaire de documents, œuvres et témoignages d’époque.
Pasolini Roma au CCCB, jusqu’au 15 septembre 2013.

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6 Meret Oppenheim, égérie surréaliste

BERLIN – Elle fut l’amie et l’inspiratrice de Man Ray, Elsa Schiaparelli ou Hans Arp. Meret Oppenheim (1913-1985), femme libre, passionnée par les avant-gardes, a marqué l’art de la première moitié du XXe siècle, en tant que muse et qu’artiste à part entière.
Meret Oppenheim à la Martin-Gropius-Bau, du 16 août au 1er décembre 2013.

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7 Albert Kahn, la connaissance du monde

BOULOGNE-BILLANCOURT – Riche mécène, il a financé, jusqu’à sa propre faillite après la crise de 1929, une enquête sur l’état de la planète au début du XXe siècle. Les dizaines de photographes qu’il a envoyés sur les cinq continents ont constitué des archives uniques.
A la recherche d’Albert Kahn au musée Albert Kahn, jusqu’au 21 décembre 2013.

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8 Morandi, leçon de choses

BRUXELLES – C’est l’un des maîtres de la nature morte, notre Chardin du XXe siècle. Giorgio Morandi (1890-1964), discret et casanier, a produit dans son atelier de Bologne d’innombrables bouteilles, pots et carafes qui sont devenus autant d’icônes de la vie silencieuse des choses. Attentif à toutes les avant-gardes qu’il a pu côtoyer (surréalisme, futurisme, peinture métaphysique), Morandi est resté foncièrement indépendant. Défendu par Roberto Longhi, deus ex machina de l’art italien, il remporte le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1948 mais n’altère en rien ses habitudes de vieux garçon. Une centaine d’œuvres venues des meilleures collections (notamment Museo Morandi, MART, fondation Magnani Rocca, fondation Longhi, fondation Spadolini) seront confrontées à des interprétations contemporaines de Luc Tuymans et Claudio Parmiggiani.
Morandi à Bozar, jusqu’au 22 septembre 2013.

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9 Dans la chambre des Kennedy

DALLAS – C’est une exposition originale et émouvante qu’a montée l’historien d’art Olivier Meslay : cinquante ans après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas, il a réuni la collection d’œuvres qui avait été rassemblée dans la suite 850 de l’hôtel Texas à Fort Worth, où le couple présidentiel avait passé sa dernière nuit avant le drame. Ces prêts de collectionneurs locaux comprenaient des Van Gogh, Picasso, Eakins, Henry Moore, etc.
Hotel Texas au Dallas Museum of Art, du 26 mai au 5 septembre 2013.

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10 Le mirage du Normandie

EVIAN – Comment vivait-on sur les paquebots à la Belle Epoque ? C’est dans l’âge d’or du Normandie, palais Art déco flottant, et de l’Ile-de-France, où les créations de Lalique et Dufy voisinent avec la vaisselle Daum et Christofle, que nous plonge cette évocation nostalgique.
Légendes des mers au Palais Lumière, jusqu’au 22 septembre 2013.

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Paris Bordon, Vénus, Flore, Mars et Cupidon (Allégorie), huile sur toile, 108x129 cm, vers 1550. Courtesy Musée national de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.

11 Bons baisers de Saint-Pétersbourg

HOUGHTON HALL (Norfolk) – On attribue à Sir Robert Walpole (1676-1745) la création de la fonction moderne de Premier ministre. Leader des whigs, animateur de la politique anglaise jusqu’à la malheureuse guerre avec l’Espagne dite de l’oreille de Jenkins, il amassa une considérable fortune et une non moins célèbre collection de tableaux. Son fils, l’écrivain Horace Walpole, la maintint, mais son petit-fils la dilapida. Les plus belles pièces furent achetées par Catherine la Grande, dans une série de ventes demeurées célèbres, et installées à l’Ermitage. Plus de deux siècles après l’hémorragie, une soixantaine de tableaux, de Van Dyck à Rembrandt, sont réinstallés comme il l’étaient à la fin du XVIIIe siècle dans le château de Houghton Hall, dans le Norfolk, toujours habité par un descendant de Robert Walpole, le marquis de Cholmondeley.
Houghton Revisited – Masterpieces from the Hermitage à Houghton Hall, jusqu'au 29 septembre 2013.

12 Turrell, l’homme-lumière

HOUSTON – LOS ANGELES - NEW YORK - En Europe, on le connaît pour quelques belles installations, lors de la Nuit blanche à Paris, à la Louise Blouin Foundation à Londres, ou lors de la Biennale de Venise 2011. L’heure de la consécration semble venue pour James Turrell. L’artiste californien, qui vient de fêter ses 70 ans, fait l’objet de trois importantes rétrospectives. Il n’est pas aisé d’exposer cet artiste qui a fait de la lumière son matériau de base, car celle-ci est indissociable de l’espace. Pour ce quaker, foi, contemplation, rigueur, silence sont des vertus complémentaires. Son grand œuvre est encore en devenir, dans le cône éteint du volcan Roden, en Arizona, où des spirales, des tunnels, un observatoire mettront en résonance la lumière naturelle et la lumière artificielle. En attendant son achèvement, les plus fortunés pourront se payer un séjour à l’Estancia Colomé, près de Salta, en Argentine. Fondée par le milliardaire Donald Hess, elle possède le seul musée entièrement dédié à l’œuvre de Turrell.

James Turrell: a Retrospective au Los Angeles County Museum of Art (Los Angeles), jusqu’au 6 avril 2014.


Pierre Paul Rubens, Anne d’Autriche, reine de France, huile sur toile, Vers 1622 © Museo Nacional del Prado, Madrid

13 Rubens, champion d’Europe

LENS – L’Europe était-elle déjà une société globale au XVIIe siècle ? La popularité d’un artiste comme Rubens (1577-1640), que se disputaient toutes les cours du continent, semble le prouver. Quelque 170 œuvres du maître, de ses contemporains et de ses influences (d’un Centaure chevauché par l’amour de facture romaine au Grand Camée de France) décryptent le mythe d'un génie pluridisciplinaire, à la fois peintre, diplomate et animateur d'un atelier aux dimensions quasi industrielles.
L’Europe de Rubens au Louvre Lens, du 22 mai au 23 septembre 2013.

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14 Lowry, géant méconnu

LONDRES – Hors du Royaume-Uni, la notoriété de Laurence Stephen Lowry est quasiment nulle. Pourtant, ce peintre à la vie bien remplie (1887-1976) a su mieux que nul autre capter l’ambiance d’une société industrielle sur le déclin, la poésie des quartiers ouvriers, la texture des grandes usines de brique, la foule silencieuse des halls de gare. Mais aussi les tragédies de la mine ou les maladies qui fauchent des populations sans ressources au tout début de la protection sociale généralisée. Esprit indépendant, allergique aux reconnaissances officielles (il refusa plusieurs fois l’élévation dans l’Ordre de l’Empire britannique), Lowry est consacré, à l’approche du 50e anniversaire de sa mort, comme une figure majeure du XXe siècle, digne héritier des impressionnistes et des symbolistes.
Lowry and the Painting of Modern Life à la Tate Britain, jusqu’au 20 octobre 2013.

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Camille Pissarro, La Faneuse, 1884, huile sur toile, 73,5 x 60 cm. Collection Pérez Simón, Mexico.

15 Pissarro, impressionniste en chef

MADRID - C’est l’artiste impressionniste par excellence : c’est lui qui a rédigé les statuts du groupe et il est le seul des « grands » à avoir participé aux huit expositions collectives de 1874 à 1886. Pourtant, comme le soulignent justement les commissaires de la rétrospective, sa notoriété a pâti de celle de ses collègues, Monet en premier. Voici donc une opération de réhabilitation qui a d’autant plus de valeur qu’elle se tient hors de France, où la galaxie impressionniste est encore davantage réduite à ses poids lourds. Plus de 80 œuvres - vues de la Seine, perspectives parisiennes, portraits et autoportraits (dont ceux, vénérables, à longue barbe blanche) – montrent combien Pissarro a été un gardien doué du temple sans jamais se permettre les audaces chromatiques de Monet ou les virtuoses scènes de groupe de Renoir.
Camille Pissarro au musée Thyssen-Bornemisza, jusqu’au 15 septembre 2013.

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16 Modigliani en Suisse

MARTIGNY - Météore de l’art moderne, archétype de l’artiste maudit, Modigliani s’exporte sans difficulté ! La grande exposition estivale de la fondation Gianadda a vidé pour l’occasion les réserves du Centre Pompidou et y a ajouté quelques prêts de collections privées.
Modigliani à la fondation Gianadda, jusqu’au 24 novembre 2013.

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Margaret Bourke-White travaillant en haut du Chrysler Building, New York, New York, 1935. © Photo : Oscar Graubner / Time Life Pictures / Getty Images

17 Vertiges aériens

METZ – Comment voit-on la Terre depuis le ciel ? Les artistes n’ont pas attendu la populaire campagne du photographe Arthus-Bertrand pour se poser la question. Les membres de De Stijl se demandaient où mettre le point de fuite. Les artistes contemporains utilisent les images des drones militaires dans leurs vidéos. De Nadar aux récentes images en contre-plongée de défilés nord-coréens par Andreas Gursky, en passant par Delaunay plongeant sur la tour Eiffel ou l’aeropittura des futuristes italiens, l’exposition montre comment cette soif d’une vision d’ensemble a marqué l’histoire de l’art.
Vues d’en haut au Centre Pompidou Metz, du 17 mai au 7 octobre 2013.

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18 Vents du Nord

MUNICH – Pourquoi un tel essor de l’art scandinave au tournant des années 1900 ? C’est la question à laquelle répond cette exposition en montrant les artistes les plus renommés - Munch, Hammershoi, Gallen-Kallela, Carl Larsson – mais aussi des redécouvertes comme Anna Ancher ou Eugène Jansson.
Nordic Art à la Hypo Kunsthalle, jusqu’au 6 octobre 2013.

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19 Gros plan sur Le Corbusier

NEW YORK – Le Corbusier, dont un pan de l’intimité vient d’être révélé avec la publication de son Journal fait l’objet d’une rétrospective complète, qui explore son rapport au paysage.
Le Corbusier au MoMA, jusqu’au 23 septembre 2013.

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Michelangelo Pistoletto, Scultura da passeggio, performance à Londres en juin 2009. Courtesy Tate Modern, Londres.

20 Pistoletto, richesse de l’art pauvre

PARIS - A 80 ans passés, il est partout ! Michelangelo Pistoletto, autrefois pape de l’Arte povera avec Jannis Kounellis et Luciano Fabro, vient d’inaugurer une installation au Louvre, qui symbolise les liens nouveaux du musée avec l’art contemporain. Celui que rendirent célèbre ses miroirs et ses tas de chiffons et de papier a aussi réédité une performance célèbre, Sculpture de promenade, dont la première a quasiment un demi-siècle. Sous la pluie battante, lors de la Nuit des musées, le 18 mai, il a fait voyager sa sculpture mobile de la Monnaie à la pyramide du Louvre. Dessinant des tasses à café pour Illy, des étiquettes de vin, théoricien d’une troisième Renaissance, animateur d’un « Cité culturelle », la Cittadellarte, chez lui à Biella, dans le Piémont, Pistoletto semble n’avoir jamais été aussi actif. En pleine épidémie de « jeunisme », les vieux tiennent le haut du pavé !
Michelangelo Pistoletto, Année 1, le paradis sur terre au musée du Louvre jusqu'au 2 septembre 2013.

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21 Ratton, l’appel des lointains

PARIS – Comme beaucoup d’hommes de son temps, il fut à la croisée de plusieurs courants, passionné par l’art du Moyen Age, actif dans le mouvement surréaliste mais surtout grand découvreur de ce que l’on qualifia d’arts primitifs. Galeriste éminent, ami de Tzara, de Man Ray, de Matisse Jr, Charles Ratton (1897-1986) a vu passer entre ses mains des pièces exceptionnelles qui ont ensuite rejoint les cimaises des grands musées du monde. Un exemple emblématique en est la statuette de reine Bangwa, provenant de la collection d’Helena Rubinstein, la reine des cosmétiques, qui fut la première œuvre africaine à concurrencer par son prix l’art classique lors d’une vente à New York en 1966 (présente par l'intermédiaire d'une photographie de Man Ray). Quelque 200 œuvres retracent le parcours du marchand qui, après-guerre, élargit encore ses centres d’intérêt en nouant un lien particulier avec Dubuffet et l’art brut.
Charles Ratton, l’invention des arts primitifs au musée du quai Branly, jusqu’au 22 septembre 2013.

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22 Johannesburg, ville-monde

PARIS – A quoi ressemble la création contemporaine dans la principale ville d’Afrique du Sud ? C’est le thème qu’explore cette exposition qui réunit quelques grands noms de la scène internationale, comme David Goldblatt ou William Kentridge.
My Joburg à la Maison rouge, jusqu’au 22 septembre 2013.

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23 La French touch des Bouroullec

PARIS - Ils sont, par leur notoriété et leur influence, les dignes successeurs de Philippe Starck. Alors qu’ils arrivent au tournant de quinze ans d’activité, les frères Bouroullec, Ronan et Erwan, font l’objet d’une exposition-bilan.
Ronan et Erwan Bouroullec au musée des Arts décoratifs jusqu’au 1er septembre 2013.

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24 Œuvres d’art, vos papiers !

PARIS – Comment un objet accède-t-il au statut d’œuvre d’art ? C’est la question posée dans cette exposition « transversale » et transdisciplinaire, qui saute les siècles, de l’art des pharaons aux tableaux provocateurs de Gilbert & George.
Le théorème de Nefertiti à l’Institut du monde arabe, jusqu’au 8 septembre 2013.

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25 La mécanique de la spoliation

PARIS – L’Occupation nazie s’est accompagnée, grâce à un large faisceau de complicités (le peintre Gérard Garouste, dans son autobiographie L’Intranquille, montre l’exemple de son propre père), d’une politique systématique de spoliation des biens juifs : l’été ne rime pas forcément avec expositions « faciles »…
La spoliation des Juifs, une politique d’Etat (1940-44) au Mémorial de la Shoah, jusqu’au 29 septembre 2013.

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26 Chaissac-Dubuffet, propos croisés

PARIS – Ces deux poids lourds de l’art brut ne sont pas réunis par hasard : Chaissac et Dubuffet ont été proches et ont échangé une abondante correspondance, autour de laquelle s’articule le parcours de l’exposition.
Chaissac et Dubuffet, entre plume et pinceau à L’Adresse Musée de la Poste, jusqu’au 28 septembre 2013.

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27 Lichtenstein inattendu

PARIS - Roy Lichtenstein (1923-1997) a été le premier à opérer une fusion entre la peinture et les comics, et sa notoriété a largement dépassé le cadre de l’art contemporain. Réunissant une centaine d’œuvres, l’exposition montre que le plus grand artiste pop avec Warhol, habile manipulateur des codes de la société de consommation, n’est pas seulement une machine à agrandir la BD. Il a aussi expérimenté de nombreux matériaux et techniques (notamment la sculpture), a produit une série inspirée de Matisse (les Artist’s Studios de 1973-74), et s’est tourné vers le nu dans les années 1990. Au moment de sa mort, il travaillait sur des paysages cousins de ceux de la Chine des Song…
Roy Lichtenstein au Centre Pompidou, jusqu’au 4 novembre 2013.

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Guy Debord, Dépassement de l'art, 17-06-1963, huile sur toile, 41,5 x 60,2 cm. Collection Letaillieur / Courtesy Galerie 1900-2000. © Letaillieur

28 Les couleurs de la philosophie

SAINT-PAUL-DE-VENCE - Des philosophes qui peignent, des peintres qui philosophent, il en existe. Mais le rapport entre peinture et philosophie va au-delà de ce simple jeu de ping-pong. En quoi la philosophie peut-être elle gênée par l’idée même de représentation ? En quoi la peinture peut-elle incarner un concept ? Peut-on peindre la pensée de Hegel ? Autant de questions complexes, auxquelles Bernard Henri Lévy entend donner des réponses personnelles. C’est en effet l’ancien « nouveau philosophe » qui est le commissaire de la grande exposition estivale de la Fondation Maeght et qui convoque Bronzino, Kosuth ou Picabia pour étayer son propos.
Les aventures de la vérité à la Fondation Maeght, jusqu’au 6 octobre 2013.

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29 Indémodable Lartigue

TOULON - Le dilettantisme était sa règle de vie : Jacques-Henri Lartigue, de famille fortunée, amateur de belles femmes, de voitures, de tennis et de casino, n’a longtemps fait de la photo que pour son plaisir. Il faudra la crise économique pour le contraindre à se chercher un gagne-pain, et ce sera la peinture… Dans sa longue vie, il n’a jamais renié un amour : celui de la Côte d’Azur et des rivieras mondaines. Ces images rappellent ce lien indéfectible – de Biarritz à Deauville et Nice, où il s’éteint à 92 ans en 1986, laissant 100 000 clichés.
Rivages à la Maison de la photographie, jusqu’au 29 septembre 2013.

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30 Un avant-goût de Looser

ZURICH – La Collection Hubert Looser d’art contemporain, riche en De Kooning, Giacometti et en Arte Povera, et qui doit rejoindre les fonds du musée en 2017, fait l’objet d’une « avant-première ».
Collection Looser au Kunsthaus, jusqu’au 8 septembre 2013.

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