ArtAujourdhui.Hebdo

N° 385 - du 16 avril 2015 au 22 avril 2015


Adolfo Wildt, Carattere fiero–Anima gentile, 1912, marbre partiellement doré, 38 x 57 x 37 cm. Venise, Fondazione Musei Civici di Venezia, Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’ Pesaro 2015 © Photo Archive – Fondazione Musei Civici di Venezia.

Mystère Wildt

PARIS – Il a été célébré il y a trois ans dans une belle exposition à Forli, la ville de Mussolini. Les rapports qu’il entretint avec le Duce (dont il fit un buste célèbre) pesèrent sur sa renommée et Adolfo Wildt (1868-1931) a été très oublié en Italie… et encore plus en France. En acquérant récemment une œuvre, la sculpture en bronze Vir temporis acti, et en montant cette rétrospective à l’Orangerie, le musée d’Orsay jette une lumière sur cet artiste étrange, susceptible et solitaire, qui effectue une fusion entre la virtuosité de la Renaissance (il eut d’ailleurs pendant près d’un quart de siècle un mécène allemand, aussi fidèle que ceux de Michel-Ange ou Raphaël), le symbolisme et l’expressionnisme. Ses personnages torturés, aux musculatures exagérées, se situent quelque part entre l’Apollon du Belvédère et les bustes grimaçants de Messerschmitt…
Adolfo Wildt, le dernier symboliste au musée de l’Orangerie, du 15 avril au 13 juillet 2015.

En savoir plus

Voir la Newsletter complète