ArtAujourdhui.Hebdo

N° 409 - du 26 novembre 2015 au 2 décembre 2015


L'eau qui dort, installation de Michael Pinsky. Photo Piers Rawson

Des artistes pour la planète

L’atmosphère pesante qui découle des attentats sanglants du 13 novembre complique la COP21. Si de nombreuses manifestations citoyennes ont été annulées, le volet artistique est pour l’essentiel maintenu : installations, colloques, expositions, qui entendent souligner de manière visuelle et symbolique notre usage exagéré des ressources rares. A la Gaîté Lyrique, au Centre Pompidou, au Conservatoire des arts et métiers mais aussi dans la ville : ainsi Shephard Fairey suspend-il un globe-mandala sous la tour Eiffel, avec un nom très parlant : Earth Crisis. Michael Pinsky, dans L’eau qui dort, fait flotter des objets – décombres et épaves – repêchés du canal de l’Ourcq. Le collectif « Fukushima mon amour » réunit dans l’espace du 18 bis boulevard Beaumarchais une soixantaine d’artistes, de Castelbajac à Pras et Vilmouth, qui entendent reporter l’attention sur la catastrophe japonaise, trop vite mise au rayon des affaires classées. A la Maison de l’architecture, « Villes potentielles » montre, à partir de maquettes et dessins, comment les architectes voient la cité en cette nouvelle ère de l’anthropocène, où l’homme a réussi à mettre en péril des équilibres immémoriaux.

L’agenda cultural Artcop21

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