ArtAujourdhui.Hebdo

N° 479 - du 22 juin 2017 au 28 juin 2017


Escalier d'honneur © Musée d'arts de Nantes - C. Clos / Architecture Stanton Williams

Nantes : pas que des primitifs

NANTES - Il a bâti sa réputation sur son remarquable fonds d’art italien, provenant d’un diplomate en poste à Florence et Rome au temps de Napoléon : François Cacault. D’où une belle série de fonds d’or, de caravagesques et de quelques grands noms, comme Pérugin ou Orazio Gentileschi. Mais le musée, ouvert en 1900 dans un immense bâtiment du typique style « beaux-arts » s’est offert une cure de rajeunissement de cinq longues années (par le cabinet britannique Stanton Williams) qui culmine dans un agrandissement sous forme de cube lumineux et un nouveau nom - Musée d’arts de Nantes. L’occasion de rappeler que l’institution a aussi des intérêts plus contemporains, notamment dans l’abstraction (de belles séries de Kandinsky et Manessier), jusqu’aux vidéos de Bill Viola ou au cabinet personnel de Jean-Jacques Lebel. Un point fort sont les talents d’origine locale, pas toujours reconnus à leur juste valeur, des « académiques » Delaunay ou Picou, en passant par Tissot, virtuose des étoffes, jusqu’à un fort contingent de surréalistes, de Pierre Roy à Claude Cahun.
• Le Musée d’arts de Nantes rouvre au public le 23 juin 2017.

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