ArtAujourdhui.Hebdo

N° 507 - du 15 mars 2018 au 21 mars 2018


František Kupka, Printemps cosmique II, 1911-1920, huile sur toile, 115 x 125 cm, République tchèque, Prague, achat, 1946. © Adagp, Paris 2018 © National Gallery in Prague 2018.

Kupka redécouvert

Comme beaucoup de ses pairs des avant-gardes, il a oscillé entre le figuratif et l’abstraction, touchant au symbolisme, au cubisme, au futurisme, à l’expressionnisme et même au « machinisme » selon le néologisme d’un courant des années vingt. Pourtant, malgré son caractère étonnamment expérimental et ses talents de coloriste pur, le Tchèque Frantisek Kupka (1871-1957) n’a pas la notoriété de Picasso, Klee ou Derain. Après celle de 1989 au musée d’Art moderne, il bénéficie d’une nouvelle rétrospective qui pourrait inscrire son nom au panthéon populaire de l’art du XXe siècle, et des Français d’adoption : comme son ami Mucha, il est en effet autant chez lui à Paris qu’à Prague. C’est d’ailleurs à Puteaux qu’il finira sa vie, l’année après qu’Alfred Barr, le grand manitou du MoMA lui a acheté des œuvres. Certaines sont dans l’exposition, qui en réunit quelque trois cents.
Kupka au Grand Palais, du 21 mars au 20 juillet 2018.

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