ArtAujourdhui.Hebdo

N° 507 - du 15 mars 2018 au 21 mars 2018


Léonard Tsuguharu Foujita, Portrait de l’artiste, 1928, huile et gouache sur toile, Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2018 - Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacqueline Hyde

Foujita, le Japonais cosmopolite

Lunettes rondes, coupe au bol, petite moustache riquiqui (qu’un dictateur rendra définitivement inutilisable) et un chat éternellement juché sur l’épaule : c’est le portrait-robot du Japonais le plus célèbre de Paris dans l’entre-deux-guerres. Si Foujita (1886-1968) a vécu en France jusqu’à sa mort, c’est son époque Années folles qui continue de lui coller à la peau. Cette exposition l’explore en mettant en avant son goût du blanc, son trait clair et net. Sa femme Youki, Suzy Solidor et Kiki, ses amis Zadkine et Kisling sont là – tous les habitués de la Coupole et du Jockey ! Des prêts provenant de 45 institutions entourent les grands panneaux des Combats, qui auraient dû orner la Maison du Japon à la Cité universitaire, des portraits et des thèmes religieux – ne se convertira-t-il pas en 1959 pour finir sa vie dans la réalisation d’une chapelle rémoise ?
Foujita. Peindre dans les Années folles au musée Maillol, du 7 mars au 15 juillet 2018.

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