ArtAujourdhui.Hebdo

N° 554 - du 19 septembre 2019 au 25 septembre 2019


Dominique Peyronnet, Après le bain, 1931, huile sur toile 50 x 61 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol.

EXPOSITIONS

La grande famille des naïfs

PARIS - Il y a là des gens que l’on connaît bien comme le Douanier Rousseau (qui se considérait le représentant de la peinture moderne face à Picasso, incarnation du style égyptien) ou comme Séraphine de Senlis, qui a connu il y a quelques années une flambée de popularité avec ses grands bouquets de fleurs peints au ripolin. Il y en a d’autres qui ont une notoriété discrète : Camille Bombois ou André Bauchant, l’un des peintres préférés de Dina Vierny, la créatrice du musée Maillol. Et il y a de véritables découvertes dans cette galaxie des peintres naïfs qui ont généralement des biographies engageantes, mêlant des métiers hétéroclites comme garagiste, lutteur de foire ou bobinier en imprimerie. C’est le cas de Jean Eve, ancien spahi, qui aligne les paysages avec églises et grasses prairies, mais aussi les tables joyeusement dressées ; de René Rimbert, qui croque les environs de la place Saint-Sulpice dans une lumière immobile et veloutée, sorte de cousin de Balthus ; ou encore de Dominique Peyronnet, qui peint des rivages avec des vagues immobiles comme des veines de marbre. Autant d’univers personnels dans lesquels il fait bon s’égarer…
Du Douanier Rousseau à Séraphine. Les grands maîtres naïfs au musée Maillol, du 11 septembre 2019 au 19 janvier 2020.

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