ArtAujourdhui.Hebdo

N° 557 - du 17 octobre 2019 au 23 octobre 2019


Paul Gauguin,Portrait de l'artiste (recto), Portrait de William Molard (verso), 1893, 1894, diptyque, huile sur toile, 46 × 38 cm. Musée d'Orsay, Paris, acquis avec l'aide d'une donation anonyme canadienne(RF 1966-7) © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Franck Raux.

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Que d’eau ! que d’eau !

L’impressionnant puits artésien de Grenelle ? Disparu. La pompe à feu de Chaillot ? Disparue. Heureusement, il nous reste le château d’eau de Montmartre ou la fontaine du Fellah, rue de Sèvres. Et tout un réseau souterrain beau comme des cathédrales mais non ouvert à la visite, du réservoir de Montsouris, chef-d’œuvre de Belgrand, à celui de Passy, où Jean-Pierre Melville tourna des scènes de l’Armée des ombres. Passant en revue un étonnant patrimoine parisien (en poussant jusqu’aux affluents, voir par exemple les spectaculaires galeries de drainage des sources de l’Armentières dans l’Yonne), l’ouvrage aborde aussi la dimension technique et écologique. Si Mirabeau disait que boire l’eau de la Seine c’était boire un pot de chambre, la situation ne s’était pas tant améliorée en 1970 – on n’y décomptait que 3 espèces de poissons. Depuis, heureusement, l’urgence environnementale a permis de faire quelques progrès…
Les patrimoines de l’eau, par Guillaume Picon, éditions du Patrimoine, 2019, 172 p., 39 €.

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