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TAPISSERIE, L'ART ET LA MATIÈRE

DU 1er JUILLET AU 18 SEPTEMBRE 2006

Dans un cadre unique, un parcours dans l’art de la tapisserie au XXe siècle à travers les œuvres des grands maîtres de l’art moderne et contemporain

Sonia DELAUNAY, (Gradizhsk, 1885 – Paris, 1979) Diagonale H 197 cm x L 148 cm, Ateliers Pinton, Felletin.

 

CHÂTEAU DE LAVARDENS

32360 Lavardens

INFORMATION :

Tel: 05 62 58 10 61
Email: chateaulavardens@wanadoo.fr
Site : www.chateaulavardens.com

HORAIRES :

Juillet-août : tous les jours de 10h à 19h,
Septembre de 10h30 à 12h 30 et 14h à 18h

PRIX D'ENTRÉE :

Tarif plein : 7€
Tarif réduit : 4€ (enfant 12/18 ans, étudiant, groupes à partir de 10 pers).
Gratuit -12 ans
Forfait famille 2 Adultes et 4 enfants : 20€

COMMISSAIRE :

Yann Le Chevalier.

CONTACT PRESSE :

Agence Kom - Suzanne Manheimer
29, rue Valade
31000 Toulouse
Tél : 05 34 416 412
Email: agencekom@agencekom.com


Avec plus d’une quarantaine d’œuvres venues de collections prestigieuses, le Château de Lavardens propose un parcours imagé de l’art de la lisse au XXe siècle. Les tapisseries présentées ont été choisies parmi les plus représentatives des courants artistiques de ces cinquante dernières années. Sans prétendre épuiser le sujet, l’exposition s'attache à redonner une visibilité à la tapisserie et à redéfinir plus justement sa place dans la création contemporaine.


Parce qu’il y a des murs...

Pourquoi la tapisserie ? Lurçat aurait dit :Parce qu’il y a des murs ! . Il est vrai que le château de Lavardens, dont les origines remontent au XIIe siècle, est entièrement bâti en pierres de taille. Construit sur quatre niveaux, il est d’une taille et d’un volume impressionnants et comporte des salles de grande ampleur. Cet ensemble architectural appelle un art monumental et, jouant de la douceur de la lumière et de la blancheur des murs qui contraste avec l’éclat des couleurs, la tapisserie y trouve son meilleur cadre. L’exposition se tient dans une dizaine de salles, permettant de montrer des œuvres de très grandes dimensions. Elle comprend trois parties : L’hommage présente les artistes-cartonniers, dont la renommée s’est faite par la tapisserie : Jean Lurçat, Dom Robert, Mario Prassinos. La reconnaissance expose des grands artistes du XXe siècle ayant démontré leur intérêt pour ce médium : Sonia Delaunay, Victor Vasarely, Marcel Gromaire, Le Corbusier…L’innovation évoque la création d’aujourd’hui avec des artistes comme Richard Texier, Henri Guérin, Jacques Haramburu...


Les passeurs

La tapisserie est un art qui tire ses origines de la nuit des temps, depuis que l’homme a entrecroisé deux fils. C’est surtout au Moyen Âge que les murailles des châteaux se sont habillées de ces chaleureuses images de laine, faciles à transporter. Mais si cet art était dans les siècles passés une technique majeure, il fut peu à peu cantonné dans un rôle décoratif jusqu’à ce qu’il retrouve sa place au sein des courants de l’art contemporain. Au début du XXe siècle, alors que la tapisserie était classée au rang des savoir-faire patrimoniaux, quelques artistes se sont attachés dans les années quarante à lui redonner un contenu créatif. Ces passeurs entre la tradition et l’art de ce siècle ont rapidement fait des émules et fait de nouveau surgir la tapisserie sur la scène artistique. Une décennie plus tard, l’émulation artistique poussait les créateurs à expérimenter de nouvelles formes esthétiques, et notamment les formes de l’abstraction, tout en recherchant des moyens d’amener l’art au plus grand nombre.


Une connivence entre l’art, le métier et la matière

De par son aspect mural, voire monumental, grâce aussi à la sensibilité de son matériau, la tapisserie a alors connu auprès des artistes un regain de faveur. De très nombreux créateurs parmi les plus renommés ont conçu des œuvres destinées à être tissées. Cette floraison a duré jusque dans les années soixante-dix. Sont apparus alors sur la scène artistique d’autres courants et d’autres techniques qui ont replacé la tapisserie dans un rôle plus discret. Mais la relance était acquise et certains artistes qui avaient participé au renouveau portent toujours la flamme. D’autres leur ont emboîté le pas, conquis par cette connivence entre l’art, le métier et la matière. Fortement liées aux lieux qui les accueillent, des tapisseries contemporaines en nombre incalculable sont aujourd’hui réparties de par le monde et ornent des édifices publics et institutionnels.

Illustration : Claires Tapisserie de Jean Lurçat 1965, atelier Picaud- Aubusson
Dépôt de Mme Lurçat au musée de la Tapisserie, Aubusson. Copyright Godrant


Le Château de Lavardens

Les origines du château remontent au XIIe siècle. Lavardens était une place forte des comtes de Fezensac. Les comtes d’Armagnac leur succèdent et font de Lavardens leur capitale militaire. .Ils érigent une forteresse impressionnante, assiégée puis détruite par Charles VIII en 1496. Ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’Antoine de Roquelaure entreprend à 75 ans pour sa toute jeune épouse, une reconstruction encore en chantier lors de sa mort en 1625. C’est le château que l’on voit aujourd’hui. Réparti à la Révolution entre une douzaine de petits propriétaires, il se dégrade et est finalement abandonné. Il est mis hors d’eau grâce à l’intervention de l’État de 1970 à 1975. A partir de 1979, l’Association de sauvegarde du château de Lavardens le prend en charge :elle entreprend la rénovation des bâtiments et organise l’animation du site.
Lavardens est un village de 300 habitants, au nord-ouest d’Auch. D’accès facile par l’autoroute Toulouse-Bordeaux, il se trouve à une vingtaine de kilomètres d’Auch et autant d’un autre site historique et culturel, l’abbaye de Flaran
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