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DE FRAGONARD À HUBERT ROBERT
Chefs-d’œuvre de la peinture du XVIIIe siècle des musées d’Amiens

DU 5 FÉVRIER AU 14 JUIN 2010

Des tableaux gracieux de la Régence aux austères œuvres religieuses, le panorama d'un siècle tout en contrastes

Noël Hallé (1711-1781), Le Jeu de Colin-maillard, Huile sur toile.
Coll. Amiens, Musées. Photo Amiens, musées / cl. Marc Jeanneteau

 

MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE L’OISE

Ancien Palais Episcopal
1 rue du Musée
60000 BEAUVAIS

INFORMATIONS :

Tél : 03 44 10 40 50
Site : oise.fr

HORAIRES :

Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

PRIX D’ENTRÉE :

Entrée libre

CONTACTS PRESSE :

Sophie Fauvel
Musées d’Amiens
Tél : 03 22 97 14 05
E-mail : s.fauvel@amiens-metropole.com
Marie-Laure Trouvé
Musée départemental de l'Oise
Tél : 03 44 10 40 63
E-mail : TROUVE.Marie-Laure@cg60.fr


Le Conseil général de l’Oise et Amiens Métropole se sont associés pour organiser à Beauvais, au sein du Musée départemental de l’Oise, l’exposition d’une sélection de chefs-d’œuvre du XVIIIe siècle appartenant aux collections des musées d’Amiens. Cette manifestation illustre les liens nécessaires et fructueux qui unissent aujourd’hui ces deux musées picards, et intervient alors que le premier étage du Musée de Picardie, consacré en grande partie aux peintures, est fermé pour travaux jusqu’en 2012.


La griffe des Lavalard

La plupart des tableaux exposés proviennent de la collection des frères Lavalard - 271 pièces - donnée au musée en 1890. Originaires de Picardie, Olympe, Ernest et Émile Lavalard vécurent longtemps à Paris où ils fréquentèrent assidûment l’Hôtel-Drouot. Ils y achetèrent entre 1850 et 1870 la plupart des tableaux qui constituèrent leur galerie. A une époque où l’école française du XVIIIe siècle n’était guère en vogue, la sûreté de leur goût leur permit de constituer une fort belle collection. La mort de Louis XIV, en 1715, change profondément les modes de représentation dans la peinture française. Si le temps est à la légèreté, la hiérarchie des genres n’est guère contestée, qui place au sommet les sujets tirés de l’Histoire et de la fable, tandis que, dans un ordre de dignité décroissant, viennent ensuite le portrait, les animaux, les paysages et les natures mortes.


Le goût de la légèreté

L’exposition fait l’objet d’un découpage en sept sections, qui permet de brosser un large panorama du siècle. Les trois premières mettent en avant les goûts raffinés et brillants qui voient le jour après la mort du Roi-Soleil avec l’apogée de la fête galante (Bonaventure de Bar et Noël Hallé) et du pittoresque dans la peinture de paysage (Hubert Robert). Les collectionneurs privilégient les scènes de genre - les petites figures de Greuze ou les natures mortes de Chardin. Le succès de Fragonard symbolise cette atmosphère d’élégance et de charme. Si, pour des raisons de conservation, le petit chef-d’œuvre qu’est le Berceau, n’a pas pu faire le déplacement, il faut noter la présence d’une Nativité récemment attribuée à l’artiste. Cette œuvre, entrée dans la collection sous le nom de Carle Vanloo avant de lui être retirée, était jusqu’ici restée anonyme. Sa nouvelle identité inscrit ainsi l’exposition dans l’actualité de la recherche.


Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Tête de viellard, vers 1766-1769. Huile sur toile, © Musée de Picardie Amiens, musées / cl Marc Jeanneteau

Premiers frémissements romantiques

La quatrième section est consacrée à un ensemble décoratif exceptionnel : les Chasses exotiques de Louis XV. Comme ses ancêtres, Louis XV vouait à la chasse une véritable passion. Encastrés dans les riches boiseries de la Petite Galerie du roi, les tableaux – peints par François Boucher, Nicolas Lancret, Jean-Baptiste Pater, Jean-François de Troy, Carle Vanloo et Charles Parrocel – occupaient tout l’espace de ce lieu plus intime souhaité par le souverain. Moins spectaculaires que les tableaux définitifs, les esquisses de Parrocel présentées à Beauvais, par la liberté de leur touche et l’intensité des coloris adoptés, reflètent bien l’esprit de la commande. Les trois dernières sections sont respectivement dédiées au maintien du grand genre qu’est la peinture allégorique, au renouveau de la peinture religieuse (Deshays et Boucher) et à l’irruption de la nature sur la toile. Avec cette dernière tendance, illustrée par la Mélancolie de Charpentier, on sent poindre les accents romantiques qui marqueront le siècle suivant…


PUBLICATIONS :

Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles des musées d’Amiens : catalogue édité par Somogy éditions d’art, Paris, 2006. Textes de Matthieu Pinette, 272 p., 38€
•Livret d’accompagnement de la visite, par Laure Dalon, conservateur de la collection Beaux-Arts du Musée de Picardie, et Catherine Renaux, chargée de la documentation Beaux-Arts.


ANIMATIONS :

Visites guidées pour publics individuels
A l’occasion de cette exposition le Musée organise des visites de deux types :
- des visites globales montrant une sélection d’œuvres incontournables survolant les grandes tendances de la peinture au XVIIIe
- des visites thématiques abordant chacune un aspect de la peinture au XVIIIe siècle
Ces visites auront lieu les dimanches 28 février, 7 mars, 21 mars, 4 avril et 18 avril 2010 à partir de 16h. Une fois par mois une visite sera organisée les jeudis 25 février, 25 mars et 29 avril 2010 à partir de 18h.

Ateliers pour enfants
Des ateliers pour enfants seront organisés pendant les vacances scolaires : vacances d’hiver et vacances de Pâques
de 10h à midi pour les centres de loisirs
de 14h à 16h pour les enfants en individuel
Parcours pour les collégiens et les élèves du primaire