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ON N’EST PAS SÉRIEUX QUAND ON A… 50 ANS
50e ANNIVERSAIRE DU MUSÉE D’ART MODERNE ANDRÉ MALRAUX

DU 15 OCTOBRE 2011 AU 29 JANVIER 2012


Le Musée d’art moderne André Malraux fête ses 50 ans : un regard rétrospectif sur une épopée novatrice, accompagné de nombreux événements

André Malraux devant le Signal, 1961, photographie Pierre Joly/Véra Cardot, © Centre Pompidou, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Cardot-Joly


Le 24 juin 1961, André Malraux, ministre de la Culture, inaugurait au Havre le premier musée reconstruit d’après-guerre, la première institution à porter un projet novateur, celui d’un musée-maison de la Culture. Reposant sur l’idée d’un lieu dédié à l’art sous toutes ses formes, l’institution permettait au public de retrouver les collections constituées depuis plus d’un siècle, protégées pendant la guerre, tout en proposant une vie culturelle dense (expositions, films, concerts, etc.) et des services tels qu’une artothèque ou une discothèque. Pour son cinquantième anniversaire, le Musée d’art moderne André Malraux renoue avec l’esprit de flexibilité et de renouvellement permanent qui sous-tendait le projet initial. Deux grandes expositions rétrospectives sont programmées pour fêter l’événement et le public est invité à revenir chaque semaine pour découvrir une nouvelle exposition-dossier (12 sont programmées), assister à un spectacle ou à une conférence.


Le musée-maison de la Culture en cours de construction, vers 1960. Photographie Pierre Joly/Véra Cardot. Centre Pompidou/Bibliothèque Kandinsky.

1961 : construire le musée imaginaire

Cette exposition évoque, au moyen de maquettes, sculptures, gravures et photographies, la genèse de deux œuvres intimement liées : le musée-maison de la Culture, véritable architecture novatrice construite entre 1959 et 1961, et la grande sculpture de Henri-Georges Adam, Le Signal, monument symbole et prouesse technique qui va bénéficier d’une restauration complète. Les œuvres contemporaines acquises par Reynold Arnould, maître d’œuvre du projet du musée, regagneront les cimaises qu’elles occupaient à l’ouverture : Fernand Léger, peintre emblématique de la vie ouvrière, mais aussi des artistes de la nouvelle École de Paris tels que Estève, Manessier ou Lanskoy. Mais le musée était plus qu’un musée, c’était une maison ouverte à la vie, à la musique, aux livres et l’actualité. Les petits salons qui rythmaient l’espace sont de nouveau installés, et autour des tables basses on pourra replonger dans une sélection de vidéos d’actualités et de publications parues en 1961. Le musée n’est ni hors du temps ni hors du monde : le premier homme dans l’espace, le premier volume d’Astérix, la sortie des Renault 4 et Citroën Ami6, c’est aussi 1961 !


Les territoires du désir

Dans l’esprit des expositions «Vagues» et «Nuages», qui faisaient dialoguer des œuvres emblématiques de ses collections (Courbet, Boudin) avec des œuvres contemporaines (photos et vidéos), cette deuxième grande rétrospective propose une relecture des collections permanentes du Musée d’Art moderne André Malraux à l’aune de photographies contemporaines, à travers un accrochage entièrement repensé. L’exposition s’articule en cinq sections autour de 68 œuvres : «Extases et martyrs», «Dans l’intimité du regard (être au monde)», «Paroxysmes», «Paysages ordinaires» et «Silencieuse nature». Elle repose sur le principe d’une association de deux œuvres en paire, une peinture du XVIIe au début du XXe siècle à côté d’une photographie le plus souvent contemporaine, jouant ainsi sur l’idée du mimétisme, de la citation, de la digression… Ainsi Jusepe Ribera et Luca Giordano se voient-ils «confrontés» à Pierre Gonnord, Renoir à Elina Brotherus, Dufy à Véronique Ellena, Sébastien Stoskopff à Valérie Belin, Gustave Courbet à Balthasar Burkhard, Hubert Robert à Patrick Tosani, Boudin à Jean-Luc Mylayne ou Jean-Luc Tartarin…


Le retour des Blanchisseuses de Degas

Edgar Degas (1834-1917), Les Blanchisseuses. Huile sur toile, 16 x 21 cm. Le Havre, MuMa. Inv. DA 61.98. © Didier Plowy, MCC

C’est un événement exceptionnel que le retour de ce chef-d’œuvre de Degas. En 1961, il est déposé au musée-maison de la culture du Havre qui vient juste d’ouvrir. Ce dépôt de l’État marque l’intérêt du jeune ministère chargé de la culture pour ce nouveau musée. Exposé dès l’inauguration, ce petit tableau est volé le 27 décembre 1973. Après 36 ans de silence, le tableau réapparaît en octobre 2010 dans une vente aux enchères organisées par Sotheby’s à New York. Un connaisseur reconnaît le tableau disparu et alerte le musée Malraux. Une intense période de coopération internationale s’engage, qui aboutit à la restitution du tableau, sans contrepartie, par le détenteur de bonne foi, à l’État français, en accord avec les autorités américaines. Les Blanchisseuses regagnent les cimaises du musée. Mais alors qu’en 1961, c’était le seul Degas que l’on pouvait voir au musée maison de la culture, il revient cette fois enrichir un fonds extraordinaire de 46 dessins de l’artiste, entré en 2004 au musée lorsque Hélène Senn-Foulds a donné la collection de son grand-père Olivier Senn, amateur havrais de la fin du XIXe siècle.


PUBLICATION :

• Catalogue 1961, Construire le musée imaginaire, publié par les éditions d’art Somogy. Format  28 x 25, 248 pages, 200 illustrations, 25 €

• Catalogue Les territoires du désir ou les métamorphoses du musée imaginaire, publié par les éditions d’art Somogy. Format 28 x 25, 106 pages, 68 illustrations couleurs, 18 €

MUSÉE D’ART MODERNE ANDRE MALRAUX 2 boulevard Clemenceau
76600 LE HAVRE
INFORMATIONS : • Tél. 02 35 19 62 77 Fax: 02 35 19 93 01
• E-mail : museemalraux@ville-lehavre.fr
• Site : www.muma-lehavre.fr/blog-50ans
HORAIRES : • Du lundi au vendredi de 11 heures à 18 heures.
• Samedi et dimanche de 11 heures à 19 heures.
• Fermé le mardi et les 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier.
PRIX D’ENTRÉE : • Plein tarif : 5 €. Tarif réduit : 3 €.
• Gratuit chaque premier samedi du mois et pour les moins de 26 ans.
• Pass 50e anniversaire plein tarif : 15 €. Pass 50e anniversaire tarif réduit : 9 € (entrée illimitée au musée pendant toute la durée de l'exposition On n’est pas sérieux quand on a… 50 ans)
CONTACTS PRESSE : Heymann, Renoult Associées
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29, rue Jean-Jacques Rousseau – 75001 Paris
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