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LA PRINCESSE MARIE-JOSÉ
ENTRE BELGIQUE ET ITALIE
UNE GARDE-ROBE ROYALE

Du 3 octobre 2012 au 3 mars 2013

Une ambassadrice de l’élégance des années 1930

Marie-José en 1935 ©Copiepresse

 

MUSÉE DU CINQUANTENAIRE

Parc du Cinquantenaire 10
1000 BRUXELLES

INFORMATIONS :

• Tél : +32 (0)2 741 72 11
• Site : www.mrah.be
• E-mail : info@mrah.be

HORAIRES :

• Du mardi au vendredi de 10h à 17h
• Fermé le lundi, les 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier.
• La caisse ferme une heure avant l’heure de fermeture de l’exposition.
• Nocturne des Musées bruxellois : jeudi 8 novembre de 17h à 22h

PRIX D’ENTRÉE :

10 €, 8 €, 3 € (comprend l’accès aux collections permanentes)

COMMISSAIRE :

Marguerite Coppens, chef du département Arts décoratifs européens

CONTACT PRESSE :

Bart Suys, chef du Service Communication
• Tél : +32 (0)2 741 73 00
• E-mail : b.suys@mrah.be


Le Musée du Cinquantenaire consacre une exposition à la princesse Marie-José (1906-2001), fille du roi Albert Ier et de la reine Elisabeth qui, en 1930, épousa le prince héritier Umberto d’Italie, et se mit dès lors à porter d’impressionnantes toilettes qui contribuèrent au prestige de la cour romaine.


Les fiancés, Château de Laeken, 25 octobre 1929. Photo J.Hersleven ©KIK-IRPA

Un déploiement impressionnant

Au total, 145 objets, dont 9 manteaux de cour et 17 robes du soir, permettront au visiteur de se plonger dans l’ambiance des années trente. Les objets les plus importants appartiennent à la collection de la Fondation Humbert II et Marie-José de Savoie, basée à Genève. Ce prêt exceptionnel a pu être remis dans son contexte et augmenté grâce à des pièces provenant du Palais royal, des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et de la Bibliothèque royale. C’est ainsi que d’autres aspects de la vie de la princesse Marie-José ont pu être évoqués, comme par exemple son intérêt pour l’égyptologie. Photos et documents d’archives inédits permettent de comprendre cette époque complexe et la vie mouvementée d’une princesse contrainte à l’exil à l’âge de 40 ans.


Un destin italien

«Dès ma jeunesse, je fus élevée dans l’idée qu’un jour j’épouserais Umberto, l’héritier du trône d’Italie. Cette perspective avait pris dans mon esprit de petite fille la forme d’un rêve doré, d’un conte de fée. Ma mère entretenait cet espoir. Elle me parlait du prince charmant en des termes si attrayants qu’il incarnait pour moi le summum des perfections» écrivait Marie-José. Après les fiançailles en 1929, le «conte de fée» se matérialise le 3 janvier 1930, quand la famille royale belge part pour Rome dans le train mis à leur disposition par les souverains italiens. Le mariage a lieu le 8 janvier 1930. En épousant Umberto, Marie-José doit s’adapter à une cour rigide dans un environnement fasciste bien éloigné des valeurs en vigueur à la cour belge. Aussi anachronique dans ses rituels qu’en phase avec le concept propagandiste des années trente, sa garde-robe prestigieuse reflète cette dualité.


Manteau de cour, maison de couture Ventura, Milan–Rome–Gênes, 1930, 375 x 146 cm.

Un glamour très politique

Son mari dépose dans sa corbeille des robes du soir et des manteaux de cour d’un luxe impressionnant, brodés à la main par des maisons de haute couture de la péninsule. L’apparence et la silhouette élancée de la princesse lui permettent une élégance d’un chic propre aux années 30, que surent magnifier des photographes comme Robert Marchand, qui avait le titre de fournisseur de la cour de Belgique et qui se rendit célèbre par ses portraits aux éclairages sophistiqués donnant une aura romantique à ses personnages. L’exposition ressuscite le glamour de l’avant-guerre et cadre le rôle de la princesse à une époque où le paraître faisait partie de la stratégie politique...


PUBLICATION :

• Catalogue La Princesse Marie-José, entre Belgique et Italie - Une garde-robe royale, 128 p., 24,99 €, éditeur Lannoo.


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