Le plasticien présente une série réalisée en 1993 en hommage aux bagnards de Cayenne, à partir de matériaux volontairement sélectionnés pour leur pauvreté latente : des lentilles, de vieux fragments de savons de Marseille, des mégots de gauloise, des croutons rassis, des tissus tâchés. Pourtant Philippe Perrin les transforme en autant d'échappatoires aux conditions inhumaines des prisonniers.