Nicolas de Staël, bien que né à Saint-Pétersbourg, n'avait jamais bénéficié d'une grande rétrospective dans son pays natal. Cette injustice est réparée avec la présentation d'une soixantaine de peintures dans la salle Alexandrovsky de l'Ermitage qui permet aux visiteurs de saisir son évolution stylistique vers l'abstraction.