Max Ernst, le Jardin de la France
Ouvrage collectif Catalogue d'exposition
C’est l’un des artistes les plus cosmopolites du XXe siècle : né en Allemagne, amoureux d’une Espagnole (qui deviendra la célèbre Gala de Dali), d’une Anglaise (Leonora Carrington) et d’une Américaine (Peggy Guggenheim), dadaïste et surréaliste à Paris, naturalisé américain en 1948, Max Ernst revient en France en 1953. Avec sa nouvelle compagne, Dorothea Tanning, il s’installe à Huismes, en Touraine, dans le « jardin de la France ». Accompagnant une exposition au musée des Beaux-Arts de Tours, ce catalogue montre la vitalité créatrice des dernières années de l’artiste : les grandes sculptures en tuffeau très blanc, les frottages, les collages en relief et les liens étroits noués aussi bien avec ses collègues – Matta ou Calder, qui vit à Saché – qu’avec les édiles de la région, dont Michel Debré qui lui commande une fontaine pour Amboise.
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Critique parue dans la newsletter N° 155 - du 10 décembre 2009 au 16 décembre 2009