Les années Staudenmeyer, 25 ans de design en France
Sous la direction de Chloé Braunstein-Kriegel
Un personnage attachant, à la vitalité débridée, capable de porter son intérêt dans d’innombrables directions : c’est ainsi qu’apparaît Pierre Staudenmeyer (1952-2007) dans le portrait qu’en tirent ceux qui l’ont connu. Son nom reste lié à la galerie Neotu, qui a marqué les décennies 80 et 90. Sous ce vocable d’apparence italienne se cachait en réalité un néologisme déguisé : néo-tout. On y faisait la synthèse des tendances en cours sur la planète design. Très porté vers les luminaires, les chaises ou les tapis, qu’il pouvait collectionner de façon boulimique, Staudenmayer a édité certains des plus grands noms de la discipline, de Martin Szekely à Christian Biecher ou Mattia Bonetti. L’ouvrage, foisonnant, à la maquette racée (une élégance dont on ne pouvait se priver), fait le lien entre ses différentes aventures (qui comprennent aussi les galeries RE et Mouvements modernes) et l’évolution du design français.
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Critique parue dans la newsletter N° 159 - du 21 janvier 2010 au 27 janvier 2010