La Belle Epoque de Massenet
Sous la direction de Christophe Ghristi et de Mathias Auclair
PARIS - Né à Saint-Etienne, fils d’un maître de forges, il s’éveilla à la musique avec le « bruit des marteaux d’airain ». Ce qui ne l’empêcha pas de connaître le plus grand succès de la Troisième République, de la première du Roi de Lahore en 1877 jusqu’à sa mort en 1912, dans son appartement de la rue de Vaugirard. Thaïs, Manon, Hérodiade et d’autres opéras firent la une des théâtres lyriques de Paris, Bruxelles, Vichy ou Monte-Carlo avant de connaître un désamour symétrique après la disparition du compositeur. L’ouvrage, qui accompagne une exposition à la Bibliothèque nationale de France, montre les grandes machineries scénographiques qui accompagnèrent ses productions, avec une science des costumes, des bijoux, des affiches qui continue d’impressionner. Paul Nadar, le peintre orientaliste Georges Rochegrosse ou Eugène Grasset (pour les décors d’Esclarmonde) comptent parmi les grands artistes qui contribuèrent à son affirmation.
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Critique parue dans la newsletter N° 249 - du 1 mars 2012 au 7 mars 2012