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MARCHé DE L'ART

L’affaire Wildenstein, histoire d’une spoliation

Claude Dumont-Beghi

Comment l’un des plus grands marchands du monde, Daniel Wildenstein (1917-2001), pouvait-il déclarer un revenu de 780 € par mois, alors qu’il possédait 180 tableaux de Bonnard évalués 380 millions € ? L’affaire Wildenstein a défrayé la chronique - et continue de le faire. C’est ici l’une des parties, en l’occurrence Claude Dumont-Beghi, avocate de la seconde épouse de Daniel Wildenstein, qui prend la plume et dresse son réquisitoire contre les enfants du marchand, accusés d’avoir sciemment spolié sa cliente en l’excluant de l’héritage. Tous les recours ne sont pas épuisés mais le redressement fiscal de 600 million € récemment signifié (1er février 2012) par l’Etat français aux héritiers ne plaide pas forcément en leur faveur. En filigrane, ce récit d’une longue bataille judiciaire commencée en 2001 et interrompu par le décès de la plaignante fin 2010 se lit comme un feuilleton passionnant. Y apparaissent les grands de ce monde, des toiles inouïes et pas seulement de l’art moderne (par exemple une version du Joueur de luth de Caravage estimé 25 millions €), une écurie de chevaux de course plusieurs fois vainqueur du prix de l’Arc de triomphe ou un ranch de 30 000 hectares au Kenya, où a été tourné Out of Africa. Un bon matériau pour Hollywood…


L’affaire Wildenstein, histoire d’une spoliation par Claude Dumont-Beghi, L’Archipel, 2012, 240 p., 18,50 €

L’affaire Wildenstein, histoire d’une spoliation - Claude Dumont-Beghi


Critique parue dans la newsletter N° 254 - du 5 avril 2012 au 11 avril 2012

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