Pablo Reinoso
Michel Serres, Gérard Wajcman et Henri-François Debailleux
Les fameux bancs-spaghetti où les lattes prennent la poudre d’escampette et se contorsionnent dans l’espace lui ont apporté la notoriété il y a moins d’une décennie. Mais cela en fait cinq - depuis qu’il était adolescent sur le Río de la Plata à la toute fin des années soixante- que Pablo Reinoso travaille le bois, sculpte les troncs, les articule, les effile, les polit. C’est véritablement son matériau d’élection (même s’il a aussi créé en métal, en paille, en tissu...) comme le montre cette volumineuse monographie, qui passe en revue ses principales expositions (par exemple à la Maison de l’Amérique latine) et fait le point sur ses nombreuses installations dans l’espace public. L’une des plus étonnantes est en phase d’achèvement : 300 troncs installés dans l’ancien Ellis Island argentin, à Buenos Aires, que l’on découvrira lors de la prochaine Bienal Sur, dans quelques semaines.
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Critique parue dans la newsletter N° 552 - du 2 mai 2019 au 8 mai 2019