Accueil > Le Quotidien des Arts > Une deuxième vie pour le pont de Mostar

Dernière heure

Une deuxième vie pour le pont de Mostar

Dynamitée durant le guerre en Yougoslavie, l'arche de pierre était devenue un symbole. Elle sera reconstruite.

MOSTAR (Bosnie-Herzégovine), 17 avr (AFP) - La signature mercredi d'un accord de reconstruction entre l'entreprise turque ER-BU et la ville de Mostar (sud) marque le début d'une phase cruciale dans la reconstruction du pont historique de Mostar, le "Stari Most" (vieux pont), détruit pendant la guerre de Bosnie (1992-95). Le contrat étant signé, l'arche unique et d'architecture ottomane de ce pont (30 m de long et 20 m de haut), inscrit avant sa destruction sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, va pouvoir être érigée après plusieurs mois de travaux préparatoires qui ont débuté en juin 2001. Victime des combats entre Musulmans et Croates de Bosnie qui avaient opposé deux parties de la ville, le pont de Mostar, construit par les Ottomans au XVIe siècle, avait été détruit le 9 novembre 1993 par les obus croates.

Les travaux de reconstruction du site, qui comprend non seulement le pont mais aussi 11 bâtiments environnants, devraient être terminés d'ici mi-2003. La première phase des travaux consiste en la réfection des fondations de l'ouvrage. Le projet, qui s'élève à 15,5 millions de dollars (17 millions d'euros), est financé par la Banque mondiale, l'UNESCO, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ainsi que par l'Italie, les Pays-Bas, la France, la Turquie et la Croatie. A l'occasion de la signature de l'accord, la Croatie a fait mercredi un don de 500.000 dollars (562.000 euros) pour ce projet. De son côté, la France avait ouvert début janvier à Mostar une école de tailleurs de pierre destinée à former les artisans appelés à participer à la reconstruction du "vieux pont".

str-gc/jpa/thm/eaf

Toutes les informations d'origine AFP reproduites dans cette page (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2001 Agence France-Presse


  AFP
18.04.2002