Accueil > Le Quotidien des Arts > Franco Maria Ricci, éditeur

Livres, CD, DVD

Franco Maria Ricci, éditeur

L’éditeur italien, qui a fêté il y a quelques mois le vingtième anniversaire de la revue FMR, se lance dans une somme gigantesque sur le Vatican.


© FMR
Comment avez-vous commencé ?
Franco Maria Ricci.
Lorsque j’ai eu 18 ans, ma mère a voulu m’offrir une Ferrari. J’ai préféré utiliser l’argent pour m’acheter un atelier de typographie. C’est comme cela que j’ai commencé. En 1965, j’ai réédité le Manuel typographique de Bodoni, qui était de Parme comme moi, et, à partir de 1972, l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert en dix-huit volumes.

Vous venez de fêter les 20 ans de la revue FMR.
F. M. R.
À quelques exceptions près, je trouvais que toutes les revues d’art étaient moches. Je voulais publier des sujets pas assez épais pour faire l’objet d’un livre. Mais en respectant des principes très stricts : vue frontale, pas de distorsion de la photographie, fond noir. Pour moi, créer une revue, c’était comme du cinéma, il fallait diriger les photographes comme on dirige des acteurs.

De nouveaux projets d’envergue ?
F. M. R.
Nous allons entamer la publication d’une série de quarante livres sur les trésors du Vatican. Il s’agit de quelque chose qui n’a jamais été fait. Les papes ont été de vrais artistes : il n’y a qu’à voir les commandes qu’ils ont passés au Bernin, par exemple ! Nous montrerons des choses plus rarement vues comme la partie basse de la Chapelle Sixtine ou, mieux encore, les babouches du pape. Nous avons eu la permission d’ouvrir tous les tiroirs ! Le premier volume vient de sortir et porte sur les mosaïques.


 Rafael Pic
27.03.2003