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Marché



L'art contemporain tient

La vente qui s’est tenue pendant la Fiac à Drouot Montaigne sous le marteau de Pierre Cornette de Saint-Cyr a obtenu de bons résultats.

On s’attendait à un fléchissement du marché. Or avec 17,1 millions de francs pour 79 % de produit vendu, la vente d’art contemporain a été plutôt réussie. En vedette, Silver Liz, un portrait métallique de 100 x 100 cm peint par Andy Warhol en 1963, est parti chez un collectionneur français au bas de son estimation à 6,4 millions de francs. « C’est l’une des plus grosses enchères en France pour l’art contemporain depuis 10 ans », commente l’expert de la vente, Wilfrid Vacher. En revanche, One black on black Marilyn, estimée 1 million de francs, ne s’est pas vendue. Mais comme le rappelle l’expert, « les acheteurs la préfèrent en couleur ».

Une petite toile de 1964 de la série Flowers, signée Warhol, a été adjugée 232 000 francs tandis qu’un format plus important de la même année atteignait 2,3 millions de francs. Une grande acrylique sur papier de Sam Francis est montée à 431 000 francs et une huile sur toile de 1967 d’Indiana s’est envolée au delà de l’estimation à 720 000 francs. Si une toile de Basquiat n’a pas trouvé preneur, deux dessins ont séduit les collectionneurs à 188 000 et 276 000 francs. Marchands et acheteurs privés se sont également battus pour des sculptures d’Arman. Un Elephant, une pièce unique de 1993, est monté à 354 000 francs. Le marché a également suivi avec intérêt plusieurs œuvres de Robert Combas dont une toile de 1983, Le journal télévisé, vendue 210 000 francs.


 Armelle Malvoisin
15.10.2001