LÉON WERTH (1878-1955)
Le Promeneur d'art

DU 19 JUIN AU 19 SEPTEMBRE 2010
Inauguration le vendredi 18 juin 2010 à 18h


Paul Signac (1863-1935)
La Rochelle
Aquarelle et mine de plomb sur papier - 28,5x40,5 cm
Mention « à Léon Werth amicalement »
Fonds Léon Werth ©Photographe Jean Bernard.


Le parcours d‘un intellectuel engagé, proche du monde de l’art

MUSÉE DE L’HOSPICE SAINT-ROCH Rue de l’Hospice Saint-Roch
36100 ISSOUDUN
INFORMATIONS : Tél : 02 54 21 01 76
E-mail : musee@issoudun.fr
HORAIRES : Le lundi et mardi de 14h à 19h.
Du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 19h.
PRIX D’ENTRÉE : Entrée libre et gratuite.
COMMISSARIAT : Madame Sophie Cazé
CONTACTS PRESSE : • Presse nationale Tambour Major -Emmanuelle Toubiana
Tél : 01 39 53 71 60 / 06 77 12 54 08 emmanuelle@tambourmajor.com
• Presse régionale et communication :
Musée de l’hospice Saint-Roch Anne Grésy-Aveline
Tél : 02 54 21 25 62 museepublic@issoudun.fr
• Editions Viviane Hamy :
Sylvie Pereira Tél : 01 53 17 16 04 sylvie.pereira@viviane-hamy.fr


Depuis plusieurs années le musée de l’hospice Saint-Roch et la médiathèque-patrimoine d’Issoudun inventorient les archives de Sylvaine et Claude Werth afin de mettre en valeur le fonds familial concernant Léon Werth (1878-1955). D’abord marqué par la naissance de l’impressionnisme et sa rencontre avec Monet, Léon Werth est un homme du XXe siècle attiré par ces artistes qui ont ouvert la voie vers l’art moderne. Se qualifiant lui-même de « promeneur dans le monde des couleurs, des formes et des apparences », il restera attentif aux démarches singulières de Bonnard à Jourdain, de Signac à Matisse. Une centaine d’œuvres (peintures, dessins, sculptures et mobilier) auxquelles Léon Werth se réfère sont réunies et montrées aux côtés de très nombreuses publications et pièces d’archives.



Le goût de l’engagement

Ecrivain et intellectuel engagé, Léon Werth a consacré une grande partie de son activité au journalisme et notamment à la critique d’art à travers des revues et des périodiques d’actualité entre 1910 et 1955, tels que Les cahiers d’aujourd’hui, et Monde dans lesquels il a eu un rôle déterminant. Les archives privées de la famille couvrent cette activité, et permettent de mettre en valeur les rapports de l’écrivain avec les artistes à travers ses articles, ses publications et sa correspondance, notamment avec Pierre Bonnard, Paul Cézanne, Francis Jourdain, Albert Marquet, Henri Matisse, Claude Monet, Paul Signac, Puvis de Chavannes, et Maurice de Vlaminck. Il est l’auteur de monographies sur certains de ces artistes. La bibliothèque de Léon Werth constitue un fonds iconographique important. Des œuvres originales et du mobilier montrent le goût et les relations de l’écrivain avec ses amis, mais également avec le milieu intellectuel de cette période et des personnalités telles qu’Octave Mirbeau, George Besson, Lucien Febvre, et Antoine de Saint-Exupéry qui lui rendra hommage en lui dédiant Le Petit Prince .


Un critique influent

Cet écrivain dont on a redécouvert les textes, grâce aux rééditions chez Viviane Hamy, mais aussi son parcours historique et politique à travers sa biographie par Gilles Heuré, a assumé une position de critique dans les périodiques, qui n’était ni celle d’un universitaire, ni d’un fonctionnaire des beaux-arts, ni d’un artiste. Cette position s’est élaborée en plusieurs périodes, reprenant les thèmes sur lesquels il aime écrire, s’appuyant sur un appareil critique fait de positions politiques, sociales mais aussi esthétiques. C’est ainsi que l’on pourra suivre son intérêt pour Marquet et Jourdain depuis 1910, également pour Matisse, ou encore pour l’architecture de son temps. L’exposition s’attache à présenter Léon Werth selon les trois thèmes suivants : sa critique d’art et ses amitiés artistiques : Cézanne, Puvis de Chavannes, Bonnard, Marquet, Signac, Monet, Vlaminck. Son regard sur la modernité et ses contemporains : Mallet-Stevens, Jourdain, le Corbusier, Puiforcat, Vuitton. Ses engagements intellectuels notamment vis-à-vis de l’Asie et du colonialisme et vis-à-vis de la guerre (accrochages dans le cabinet d’art graphique).



La redécouverte d’une œuvre

Sont réunis et présentés des documents (manuscrits, périodiques, imprimés), mais aussi des œuvres d’art et des objets qui permettent de saisir la position unique, critique, singulière de cet écrivain par rapport à la société, à ses amis, et aux autres intellectuels. L’exposition ne pouvant présenter in extenso tous les textes et toutes les positions de Léon Werth, cette manifestation est accompagnée d’une publication à caractère scientifique. Celle-ci met en avant les écrits inédits de Léon Werth, permettant de revisiter les chefs-d’œuvre des artistes de cette période. Les éditions Viviane Hamy, avec qui le musée d’Issoudun coéditera cet ouvrage, font de ce projet un évènement essentiel de leur année éditoriale, et souhaitent ainsi marquer leurs 20 ans. Le propos de cette manifestation est fondé sur le véritable travail d’un auteur, à travers plus de quarante années de publications. L’exposition et la publication, par le choix des pièces et de leur provenance, accentuent le caractère novateur de la redécouverte d’une œuvre et d’une période, ainsi que l’intérêt intellectuel et historique d’un fonds d’archives inédit.


PUBLICATION :

Le catalogue Léon Werth le promeneur d’art est édité par les éditions Viviane Hamy, Paris. Publication réunissant des critiques d’art et des articles de Léon Werth ainsi que des essais de Sophie Cazé, Philippe Dagen et Gilles Heuré, et l’iconographie de l’exposition. Format 22x 30 cm - 208 pages, 150 ill. - 39 €.


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