ArtAujourdhui.Hebdo

N° 396 - du 2 juillet 2015 au 8 juillet 2015


Carlo Dolci, Autoportrait, avant 1674, crayon trois couleurs sur papier blanc. Gabinetto Disegni e Stampe degli Uffizi, Florence.

Tendre Dolci

FLORENCE – Une fois passé Masaccio, Léonard, Michel-Ange, Bronzino et Pontormo, que sait-on de la peinture de Florence ? A peu près rien : les créateurs des XVIIe et XVIIIe siècles sont particulièrement méconnus. C’est notamment le cas de Carlo Dolci (1616-1687), bien que ses œuvres aient essaimé à travers toute l’Europe – on trouve un dessin au Louvre, des toiles à Brest et Marseille, Madrid, Stockholm et Dresde… Favori des Médicis, il plut beaucoup aux Anglais avec ses natures mortes, ses dessins d’histoire naturelle, ses Madeleines pénitentes et ses portraits de l’aristocratie. La plupart des ambassadeurs britanniques en poste à Florence passèrent sous ses pinceaux. Mais il fut aussi capable d’évoquer les grands noms du passé (Dante ou Fra Angelico) et laissa de touchantes représentations de ses proches, notamment de sa fille qui devint elle-même peintre.
Carlo Dolci à la Galleria Palatina, du 30 juin au 15 novembre 2015.

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