La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo
Sous la direction de Jean Tulard
Le 18 juin 1815 au matin, l’empereur a bon espoir. Le soir, c’est la déroute de Waterloo. Après la reculade de la Garde, tout ce qui reste de l’armée se débande. Suprême honte, les berlines contenant ses effets personnels, que Napoléon a toujours près de lui, sont saisies par l’ennemi. Voici le fil conducteur de cet ouvrage qui accompagne une exposition au musée de la Légion d’honneur. Le résultat d’une véritable enquête policière… car on a longtemps ignoré ce qu’était devenu ce trésor, en premier lieu les décorations reçues par l’empereur au cours de son existence – bijou de chevalier de l’ordre des Séraphins ou plaques de chevalier de l’ordre de l’Aigle d’or ou de l’ordre de l’Eléphant. Butin de guerre du maréchal Blücher, elles furent exhibées à Berlin puis se firent plus discrètes, ne faisant qu’une apparition épisodique après le traité de Versailles pour disparaître corps et bien… avant de resurgir à Moscou en 2000. Contant cette histoire rocambolesque, le livre décrit aussi dans le détail ces insignes, revenues exceptionnellement à Paris.
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Critique parue dans la newsletter N° 264 - du 14 juin 2012 au 20 juin 2012