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HISTOIRE DE L'ART

La coulure. Histoire(s) de la peinture en mouvement. XIe-XXIe siècles

Guillaume Cassegrain

L’attention apportée par Daniel Arasse au détail en peinture avait fait date. Dans cette lignée, l’un de ses anciens élèves se penche sur un motif bizarre, la coulure. Si elle est facile à déceler dans le « dripping » de Pollock, il faut parfois un regard acéré pour la démasquer. Qui a remarqué le sang qui perle délicatement du cou de saint Etienne dans le diptyque de Melun par Jean Fouquet (conservé à la Gemäldegalerie de Berlin) ? Brassant large – des primitifs siennois à Cy Tombly ou au photographe Bernard Plossu – l’historien de l’art montre le statut de cet accessoire, qui ne se limite pas au sang si prisé par la peinture religieuse. Quelle est sa signification ? Est-il l’affirmation de la toute-puissance de l’artiste (lorsqu’il s’amuse à laisser d’incongrues taches de graisse, censurées par l’académie) ? Ou est-il plutôt la preuve de son extrême virtuosité technique (par exemple, dans le rendu de la transparence des larmes) ?


La coulure. Histoire(s) de la peinture en mouvement. XIe-XXIe siècles, par Guillaume Cassegrain, Hazan, 2015, 256 p., 45 €.

La coulure. Histoire(s) de la peinture en mouvement. XIe-XXIe siècles - Guillaume Cassegrain


Critique parue dans la newsletter N° 387 - du 30 avril 2015 au 6 mai 2015

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