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Alexandre Séon, la beauté idéale

Originaire de Chazelles dans la Loire, qui lui dédia une rue, Alexandre Séon (1855-1917) a lié son nom à Puvis de Chavannes, son soutien indéfectible, et au Sâr Péladan, l’animateur de la confrérie des Rose-Croix. Mystique et symboliste, l’oublié Séon a réalisé quelques grandes compositions comme celle de la salle des mariages de la mairie de Courbevoie (toujours visible). Mais celui qui emportait toujours dans la poche une reproduction de la Joconde a surtout brillé dans une série de scènes arcadiennes. Des nymphes cueillent des fleurs dans des sous-bois veloutés, des beautés idéales habitent des décors de roches roses et de flots turquoise, qui lui furent en partie inspirés par ses séjours à l’île de Bréhat. La Fée Mélusine, Orphée, Jeanne d’Arc, sirènes et muses furent les compagnons d’une vie pourtant sombre, marquée par plusieurs échecs (décorations pour l’hôtel de ville de Paris, illustrations de l’Evangile pour l’éditeur Mame) et par la consternation devant la folie meurtrière des hommes, qui accéléra sa fin, d’une maladie d’estomac en pleine guerre.


Alexandre Séon, la beauté idéale, Silvana Editoriale, 2015, 288 p., 35 €.

Alexandre Séon, la beauté idéale -


Critique parue dans la newsletter N° 424 - du 24 mars 2016 au 30 mars 2016

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