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Michel Nedjar. Le chantier des consolations

Entretiens avec Françoise Monnin

Son père était tailleur, sa famille a disparu dans les camps de concentration. Ces deux facteurs ont joué un rôle dans la genèse de son art : Michel Nedjar s’est fait connaître par ses poupées, assemblages de tissus imbibés de boue et de sang (avec une jolie formule : « Au nom du père, du fil et de la sainte aiguille »). A 70 ans, il a atteint une notoriété internationale comme le prouvent diverses rétrospectives dont l’actuelle au LaM de Villeneuve-d’Ascq (jusqu’au 2 juin). Dans ce dialogue, l’artiste porte un regard rétrospectif sur son travail - ses premiers dessins (consacrés à sa chèvre adorée), ses figures au mercurochrome, le rôle de la clandestinité dans l’impulsion créative ou la question de la signature. Mais il détaille aussi l’autre versant de son personnage, étiqueté « art brut » depuis que Dubuffet l’avait remarqué dans les années soixante-dix : son rôle de collectionneur et la constitution, avec des amis, d’un fonds majeur, l’Aracine, plus tard légué au LaM. Avant la reconnaissance (plus précoce en Allemagne), le chemin a été pavé d’épreuves, de petits boulots. « Sur ma feuille d’impôt, à présent, je mets ‘artiste’ », dit-il aujourd’hui…


Michel Nedjar. Le chantier des consolations, entretiens avec Françoise Monnin, la Bibliothèque des Arts, 2017, 160 p., 19 €.

Michel Nedjar. Le chantier des consolations - Entretiens avec Françoise Monnin


Critique parue dans la newsletter N° 474 - du 18 mai 2017 au 24 mai 2017

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