Dictionnaire du cubisme
Sous la direction de Brigitte Leal
On mettra sur le compte d’un bouclage trop rapide quelques coquilles que l’on regrette pour une collection de cette qualité : un ordre alphabétique parfois approximatif («Puteaux» avant «Primitivisme», «Charles Ratton» à la lettre C) ou quelques jongleries avec les dates (dans sa notice, l’irascible Douglas Cooper se voit successivement affublé d’une naissance en 1915, d’un âge de 21 ans en 1932, d’une mort en 1984 puis en 1985). On aurait aimé voir mieux développées dans ce who’s who des personnalités étonnantes : si Alexandre Mercereau a droit à 7 pages, Gallatin n’a pas de notice, lui qui ouvrit pourtant l’une des premières collections publiques aux Etats-Unis. Pour le reste, c’est un vademecum efficace qui passe en revue les moments et les personnages clés (Apollinaire et Vlaminck aussi bien que Picabia et Picasso) d’un mouvement qui fut synthétique, analytique, eut des liens avec le cinéma, la géométrie, la musique, l’occultisme ou la photographie…
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Critique parue dans la newsletter N° 531 - du 27 octobre 2018 au 31 octobre 2018