Tamara de Lempicka
Ouvrage collectif Catalogue d'exposition
Elle a symbolisé la femme libre et belle des années 1920, capable de foncer, en casque et lunettes, au volant de sa décapotable ou d’endosser d’étincelantes robes du soir. Depuis l’exposition que lui avait consacrée Alain Blondel en 1972, puis l’ouvrage de Franco Maria Ricci, on n’en finit pas de redécouvrir Tamara de Lempicka et ses portraits d’esthétique froide, métallique. Décédée en 1980 à 82 ans, l’artiste polonaise, éternelle vagabonde de Varsovie à Saint-Pétersbourg, de Paris à New York, jusqu’aux pentes du volcan Popocatepetl, sa dernière demeure mexicaine, a juste eu le temps de vivre cette nouvelle notoriété. Après la rétrospective de la Royal Academy, une exposition se tient au musée des années 30, à Boulogne-Billancourt. Le catalogue constitue une approche très accessible de son œuvre. • Tamara de Lempicka, ouvrage collectif, Flammarion, 2006, 144 p., 35 €. | ![]() |
Critique parue dans la newsletter N° 2 - du 27 avril 2006 au 3 mai 2006