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NOS EXPOSITIONS DE L'ÉTÉ 2009
FRANCE DU NORD

15 EXPOSITIONS A NE PAS MANQUER


L’été invite à découvrir des artistes qui méritent d’être davantage connus, comme Harbuger, Malaval ou Charles Pollock, ou à retrouver les réputations bien établies comme Majorelle ou Maurice Denis, tout en offrant un riche volet contemporain.

Robert Malaval, Fraise et Pistache, 1973, acrylique sur toile. 99 x 132 cm. Paris, courtesy galerie Daniel Gervis. Photo P. David, © Adagp Paris 2009 (exposition au musée des Beaux-Arts d'Angers)


RONAN BARROT

SAINT-LOUIS - Ce n’est pas un hasard si la première exposition en Alsace de Ronan Barrot vient installer ses toiles non loin du fameux retable de Grünewald, dans l’Espace contemporain Fernet-Branca qui a par le passé accueilli l’une des figures tutélaires de l’artiste, Paul Rebeyrolle. En une soixantaine de toiles, elle offre un panorama à peu près entier de sa production.

  • Espace d’art contemporain Fernet-Branca, jusqu’au 16 août
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    FRANÇOIS BÉALU, TERRES ANATOMIQUES

    SOISSONS – L’exposition de Soissons qui se développe sur les deux sites (Arsenal et Saint-Léger) est le troisième volet d’une exposition rétrospective présentée dans quatre musées français. Après les musées d’Orléans et de Gravelines, les musées de Soissons et de Quimper abordent d’autres facettes de la création de François Béalu, qui est faite d’allers et retours incessants entre le corps et le paysage.

  • Musée de Soissons, jusqu’au 6 septembre
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    LE BEAU XVIE SIÈCLE : CHEFS-D’ŒUVRE DE LA SCULPTURE EN CHAMPAGNE

    TROYES - Sainte Barbe, saint Eloi ou saint Christophe, ça ne dit pas grand chose à nos contemporains. Au XVIe siècle, les fidèles les reconnaissaient immédiatement, sur le porche ou à l’intérieur des lieux de culte, grâce à leurs attributs sculptés, la tour, la tenaille ou le Christ. La Champagne était alors prise d’une remarquable effervescence créatrice, à la croisée des influences flamande, allemande et italienne. C’est ce moment de passage du gothique au maniérisme que l’exposition évoque, en faisant le choix d’un rassemblement in situ, dans une église restaurée pour l’occasion, Saint-Jean-au-Marché. Les 94 statues, dont les deux tiers ont été également restaurées, proviennent de New York, Cleveland, Londres ou Paris.

  • Eglise Saint-Jean-au-Marché, jusqu’au 25 octobre
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    MAURICE DENIS ET LA BRETAGNE

    PONT-AVEN – Natif de Granville, Maurice Denis noue un rapport étroit avec la Bretagne dès 1888, dans le cadre de l’école de Pont-Aven, de son admiration pour Gauguin et de son amitié pour Sérusier (avec qui il fondera le mouvement Nabi). Ce lien sera durable même s’il changera de foyer. Désormais converti au classicisme, Maurice Denis délaissera Pont-Aven et séjournera en famille à Perros-Guirec. Il y achètera en 1908 la villa Silencio, où feront notamment escale Gide et Valéry. L’exposition, qui tire le bilan de cette inspiration bretonne, est présentée en deux volets : à Pont-Aven, les œuvres synthétistes, clairement influencées par Gauguin ; au domaine de la Roche Jagu, les toiles postérieures, dont certaines, provenant de la famille, n’ont jamais été présentées au public : vues de plages, de calvaires ou compositions sacrées comme ce Magnificat de 1909.

  • Musée des Beaux-Arts et Domaine départemental de la Roche-Jagu, jusqu’au 5 octobre
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    DESTINATION NORMANDIE, DEUX SIÈCLES DE TOURISME - XIXE-XXE SIÈCLES

    CAEN – Destination privilégiée des touristes depuis le début du XIXe siècle, la Normandie se devait de faire l’objet d’une exposition de synthèse. Celle-ci analyse sa genèse et sa pérennité en tant que terre de loisirs, en réunissant des collections parfois insolites, souvent méconnues, de Normandie orientale et occidentale, mais aussi d'Angleterre, berceau de la mode balnéaire et des loisirs en Europe au XVIIIe siècle.

  • Musée de Normandie, jusqu’au 31 octobre
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    JEAN-LOUIS FAURE, SCULPTEUR D’HISTOIRE[S]

    CHALON-SUR-SAÔNE – Les sculptures de Jean-Louis Faure sont des images mentales qui prennent forme. L’artiste y retranscrit les concepts et les préceptes de l’histoire de l’art et quelques principes philosophiques. Témoin du siècle, Jean-Louis Faure construit une critique du monde moderne. Ses sculptures sont en lien avec ce monde. De la petite à la grande Histoire, des anecdotes piteuses, aux bourdes et crimes du siècle, chaque œuvre n’en finit pas de se souvenir.

  • Musée Denon, jusqu’au 28 septembre
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    FÉERIE INDIENNE : LES TOILES PEINTES, DES RIVAGES DE L'INDE AU ROYAUME DE FRANCE

    PORT-LOUIS – Exotisme des motifs, chatoiement des couleurs, fraîcheur de la matière : des rivages de l’Inde au royaume de France, en passant par la Perse, le musée de la Compagnie des Indes invite à découvrir les cotonnades indiennes imprimées, à partir de son fonds et de celui du musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse. Il propose au visiteur de ressentir l’émerveillement des populations européennes du XVIIe siècle face à ces textiles dont les secrets de fabrication - filage et tissage du coton, peinture et impression sur étoffe - sont alors méconnus en Europe.

  • Musée de la Compagnie des Indes, jusqu’au 14 décembre
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    FRANCHE-COMTÉ ET PREMIER ART ROMAN

    SAINT-CLAUDE – L'exposition « Franche-Comté et premier art roman. L’architecture religieuse en Europe autour de l’an mil », réalisée en co-production avec le Musée d’Archéologie du Jura à Lons-le-Saunier, fait suite au colloque international Le « premier art roman » cent ans après. La construction entre Saône et Pô autour de l’an mil. Etudes comparatives, organisé à Baume-les-Messieurs et Saint-Claude du 18 au 21 juin 2009. Elle réunit les contributions de plusieurs chercheurs dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie du bâti au premier art roman. Ce nouvel art de bâtir dans la première moitié du XIe siècle est particulièrement bien représenté en Franche-Comté et son aire d’influence s’est étendue de la Catalogne à l’Italie du Nord, de la vallée du Pô à celles du Rhin et de la Meuse.

  • Musée de l’Abbaye / Donations Guy Bardone – René Genis, jusqu’au 20 septembre
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    ÉMILE GALLÉ, NATURE ET SYMBOLISME

    VIC-SUR-SEILLE – Cette petite ville de la Moselle est connue pour avoir donné naissance à Georges de La Tour. Le musée qui a pris son nom, qui abrite son célèbre Saint Jean-Baptiste dans le désert et une collection de peinture française du XVIIe siècle, élargit temporairement ses centres d’intérêt. Il accueille jusqu’à la fin de l’été une exposition consacrée à un autre Lorrain, Emile Gallé, et à l’influence du Japon sur son œuvre. Pour traquer les anémones, les bégonias, les éphémères, les carpes et les pélicans qu’il a disséminés sur ses vases et coupes, le directeur du musée, Gabriel Diss, s’est adjoint un commissaire original, François Le Tacon, docteur en microbiologie. Le japonisme de Gallé est décortiqué en plus de 150 pièces – céamiques, dessins préparatoires, verreries - provenant d’Asie, d’Europe et de plusieurs musées français.

  • Musée départemental Georges de La Tour, jusqu’au 30 août
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    FRANCIS HARBURGER, LE LANGAGE DE LA PEINTURE

    BEAUVAIS – Volontairement resté en marge de l'histoire de l'art moderne dont il fut pourtant le témoin attentif, le peintre Francis Harburger apparaît aujourd'hui comme un artiste farouchement indépendant et passionné par la question de la représentation de l'objet. Fruit d'une étroite collaboration entre les musées La Piscine de Roubaix, le Musée Villa Montebello de Trouville sur-Mer et le Musée départemental de l'Oise à Beauvais, cette exposition réunit une soixantaine d'œuvres empruntées à des collections particulières. Ces assemblages révèlent, à travers des carnets de notes et des dessins préparatoires, la méthode de l'artiste, initiateur d'une séduisante théorie du regard sur le sujet et le motif.

  • Musée départemental de l’Oise, jusqu’au 31 octobre
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    MAJORELLE, UN ART DE VIVRE MODERNE

    NANCY - Pour la première fois, l’aventure Majorelle fait l’objet d’une rétrospective dans sa ville d’origine. Au-delà de la célébration du 150e anniversaire de la naissance de Louis Majorelle (1859-1926), l’exposition « Majorelle, un art de vivre moderne », fait revivre l’œuvre de l’artiste et de sa manufacture, des prémices de l’Art nouveau au vocabulaire moderniste des années 1930-1940, en une succession de styles qui façonnèrent une réputation d’élégance et de qualité. Louis Majorelle aimait à se définir comme un « industriel d’art » : sa production associe et revendique des meubles d’art et de série, diffusés à travers le monde grâce à une organisation commerciale performante. L’entreprise initiée par Louis sera poursuivie par ses frères et anciens collaborateurs, jusqu’à la fermeture définitive des ateliers en 1956.

  • Galeries Poirel, jusqu’au 30 août
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    ROBERT MALAVAL

    ANGERS – Pour la première fois à Angers, le musée des Beaux-Arts accueille plus d’une centaine d’oeuvres de Robert Malaval. Cette rétrospective exceptionnelle présente des œuvres – peintures, dessins, sculptures - en provenance de collections particulières, des musées français - le centre Georges Pompidou, les musées de Nice, Dunkerque, Chartres. Les galeries ou anciennes galeries avec lesquelles Robert Malaval a collaborées sont également bien représentées, notamment celles d’Alphonse Chave, Yvon Lambert, Daniel Gervis, Pierre Nahon ou Baudoin Lebon.

  • Musée des Beaux-Arts, jusqu’au 25 octobre
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    NI TOUT À FAIT LA MÊME NI TOUT À FAIT UNE AUTRE

    ÉPINAL - Les tableaux des grands maîtres présentés grâce aux saisies révolutionnaires et napoléoniennes au Louvre - Raphaël, Vinci, Rubens, Reni, Santerre… - ont été un immense répertoire de modèles pour l’imagerie populaire. Le musée de l’Image a choisi une centaine de pièces de sa collection et raconte une histoire du goût, des politiques artistiques, de la reproduction des œuvres d’art au XIXe siècle. Les artistes contemporains dont les œuvres se glissent, en connivence, au fil de l’exposition, accompagnent, dévient, refusent les regards que l’on pose sur les chefs-d’œuvre.

  • Musée de l’Image, jusqu’au 11 novembre
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    CHARLES POLLOCK

    SAINT-LOUIS - Présentée à Saint Louis à l'Espace d’Art Contemporain Fernet Branca, il s’agit de la première exposition d’envergure internationale consacrée au peintre américain Charles Pollock, jusqu’alors uniquement connu pour être le frère de Jackson Pollock. Elle a su conquérir un large public international, séduit par la découverte d’un peintre méconnu, qui a été impliqué de près dans l’histoire de l’art abstrait américain.

  • Espace d’art contemporain Fernet-Branca, jusqu’au 16 août
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    PSYCHÉ AU MIROIR D’AZAY

    AZAY – Nos aïeux connaissaient le mythe tant il a nourri l’imaginaire des artistes, compositeurs et écrivains (d’Apulée à Raphaël et Clément Janequin). La belle Psyché, malgré l’interdiction, veut voir le visage de son amant. Elle le dévisage un soir, à la lueur de la bougie. Une goutte de cire tombe et le réveille. Il s’enfuit et, avec lui, l’amour, si fragile. Thème platonicien par excellence, il a été maintes fois traité, jusqu’à Cocteau, dans La Belle et la Bête. Le château d’Azay en a réuni une centaine de versions différentes : marbres hellénistiques, lampes étrusques en bronze, camées en ivoire, émaux limousins, dessins de Jules Romain, tentures de Bruxelles, porcelaines de Wedgwood, jusqu’à des chenets de Thomire et à l’immanquable psyché, ce miroir mobile si prisé au XIXe siècle…

  • Château d’Azay-le-Rideau, jusqu’au 30 août
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    TILT DES-ÉQUILIBRES

    CHARTRES - Le COMPA, Conservatoire de l’agriculture, présente une exposition d’art contemporain sur le thème de l’eau et du développement durable, en accueillant huit artistes de renom. Ce thème permet d’aborder des problématiques environnementales mais aussi d’explorer des équilibres à l’œuvre entre les ressources naturelles et les usages des hommes. Cet enjeu de l’équilibre est un défi au siècle qui commence.

  • Le COMPA, Conservatoire de l’agriculture, jusqu’au 31 octobre
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